Le couperet est tombé pour Madiambal Diagne. Le parquet financier a ordonné à la Division des investigations criminelles (DIC) la saisie de l’ensemble des biens mobiliers, immobiliers et comptes bancaires appartenant au patron du Groupe Avenir Communication, à son épouse Mabintou Diaby et à leurs deux fils, Mouhamed et Serigne Saliou.
La décision, prise par le président du Collège des juges d’instruction financiers, Idrissa Diarra, selon L’Observateur, marque une nouvelle étape dans une enquête tentaculaire pour association de malfaiteurs, escroquerie sur des deniers publics et blanchiment de capitaux en bande organisée.
Selon la délégation judiciaire transmise le 1er octobre, la DIC devra requérir les services des Domaines pour dresser l’état des droits réels sur plusieurs biens : un immeuble à Yoff, une villa à la Cité Djily Mbaye, un immeuble de 16 étages sur la route du Monument de la Renaissance et une maison à la Cité Batrain. Les enquêteurs devront également saisir une Mercedes appartenant à Mabintou Diaby et obtenir les relevés bancaires détenus à la Cbao, la Nsia Bank et UBA.
Cette mesure intervient alors que le journaliste, réfugié en France malgré une interdiction de sortie du territoire, fait face à de graves accusations. L’enquête du parquet financier s’appuie notamment sur un rapport explosif de la CENTIF, daté du 27 novembre 2020, révélant des flux financiers suspects entre Madiambal Diagne, la SCI Pharaon — une société familiale qu’il contrôle avec son épouse — et la société britannique Ellipse Project Ltd.
Ces mouvements de fonds, estimés à plusieurs milliards de francs CFA, auraient été liés à un contrat de partenariat public-privé de 250 milliards FCFA portant sur la modernisation des infrastructures de la justice. La CENTIF estime que la SCI Pharaon, censée n’assurer que l’accompagnement et les études techniques, aurait perçu une rémunération « excessive » de plus de 20 milliards FCFA.
Entre 2021 et 2022, des retraits en espèces totalisant plus d’un milliard FCFA ont été effectués par Mabintou Diaby, sans justification économique claire. Les enquêteurs soupçonnent l’utilisation d’entreprises familiales comme sociétés-écrans pour détourner des fonds publics.
Avec la saisie de tous les avoirs de la famille Diagne, le dossier prend désormais une tournure décisive dans ce qui s’annonce comme l’un des plus grands scandales politico-financiers de ces dernières années au Sénégal.
N’importe quoi. Vous les journalistes là. Comment peut on saisir les biens d’un citoyen qui n’a pas encore été jugé ?
Un vendeur de journaux milliardaire. Ça se passe chez nous au Sénégal grâce à Macky le fugitif carnassier de nos deniers.
Même son caleçon ne m’appartient pa il doit le donner au Senegalais Kholal sathie ba defenee raw gna Mothakh meunouma beugeu ketat bouy dioubeul les Senegalais savent maintenant
Bien fait pour ce poltron de soit disant journaliste