Luc Nicolaï explique son retour: « Si je quitte la lutte, je ne serais jamais tranquille »

Empêtré dans une affaire de drogue et emprisonné pendant plus d’une année, Luc Nicolaï a été libéré le 14 février dernier. Neuf mois après, le promoteur sort de son mutisme pour édifier les Sénégalais sur l’origine de sa richesse que la rumeur attribue au blanchiment d’argent.

« A mes débuts, j’allais en Mauritanie pour acheter des moutons et les revendre à Dakar et à Mbour. Avec un pâturage de 200 millions, et je le faisais sans l’apport de quiconque. Je suis reste 10 ans sans aller à des festivités. Je ne suis pas parti fêter le 31 décembre depuis un bon bout de temps. Mon fils qui est là, il m’arrivait de ne pas le voir pendant une bonne durée. Tout ceci parce que j’avais le cœur à l’ouvrage, vouloir réussir… Actuellement, j’ai réussi grâce au fruit de mon travail, et c’est l’essentiel », révèle le promoteur qui jure n’avoir jamais vu la couleur de la drogue.

Luc Nicolaï assure par ailleurs qu’il ne quittera pas la lutte. « Si je quitte le navire, je ne serai jamais tranquille », prétexte-t-il dans un entretien avec La Tribune. Les amateurs seront servis puisque le promoteur mbourois promet de « belles affiches », histoire de rendre la monnaie de leurs pièces à tous les acteurs de la lutte qui lui ont apporté assistance quand il était en prison.

À la question de savoir s’il a déjà ficelé des combats, sa réponse n’est pas loin de l’affirmative. « Je vais organiser ModouLô/Bombardier, Lac Rose/ Malick Niang, Siteu/Zarco, Garga/BoyNiang, Ama/Gouygui », projette-t-il dans le court terme. Mais il s’empresse de préciser qu’il est prêt de lâcher du lest si toutefois d’autres promoteurs ont déjà en ligne de mir ces affiches. Luc ne veut plus de problèmes. Un séjour carcéral, ça vous apprend beaucoup de choses.

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