L’opposition perd pied et se noie…Par Ismaïla Kamara*

L’histoire a rattrapé le PDS. Dès sa conception, le mode de fonctionnement, d’adhésions et la perception que les militants avaient du dirigeant WADE ont fini de le miner. Les mites qui le rongeaient dès la naissance ont terrassé le géant aux pieds d’argile. La « seule constante « leader charismatique qui concentrait tout, n’a pas réussi à gérer les contradictions profondes et la gestation du parti.

En homme du passé, boulimique à souhait, il n’a pas encore assouvi sa soif de pouvoir. Limité objectivement par l’âge, il veut, coûte que coûte , céder le fauteuil de leader du PDS à son fils pour s’en servir et diriger le pays. La protection de ses intérêts familiaux ne saurait prospérer. Par essence, un parti politique est le concentré des intérêts individuels où donc tous les coups sont permis.
Depuis l’avènement du Président Macky SALL, l’opposition est en plein désarroi.

Elle ne cesse d’étaler ses propres contradictions individuelles et internes. Les déclarations incendiaires et guerrières n’émeuvent plus ; à la limite, elles sont ridicules. Les méthodes mises en œuvre pour la conquête du pouvoir sont désuètes. Les jeunes qui y végètent sont sûrement contaminés par le nonagénaire. On ne s’attaque pas à la politique mise en œuvre par Macky, ni au PSE.

On attend de cette opposition une critique approfondie du bilan de Macky SALL et des propositions pertinentes pour un programme économique, politique et social alternatif au PSE. On attend de ses élites politiciennes de la hauteur, de la responsabilité pour sauvegarder les valeurs de dignité, d’honnêteté, de patriotisme et de don de soi pour un Sénégal retrouvé, réconcilié avec lui-même.
Que reproche-t-on à Macky SALL ?

Lutter contre la dilapidation de nos derniers ; sortir de la misère des régions snobées par les régimes précédents, élever notre pays au rang d’un partenaire incontournable dans les choix des politiques internationales ; sécuriser notre pays ; se battre pour l’émergence ? Nenni rien de tout cela.

A la place, ce sont des attaques personnelles, des invectives acerbes, à la limite, haineuses, assénées au bas de la ceinture. La personne Macky SALL ne peut constituer un programme de campagne. Le rejet de sa personne ne fera que raffermir l’homme dans sa posture.

Les insultes, les vociférations et l’utilisation abusive des réseaux sociaux les éloignent chaque jour un peu plus du fauteuil présidentiel. Les mensonges et les manipulations excèdent les populations.

L’affaire des eaux usées, la plus récente, comme celle des homosexuels ont fini de les ridiculiser.

Nous vivons en ce moment les affaires des deux « K ». Sans verser dans la polémique inutile, il faut retenir que le Maire de Dakar est entièrement responsable des délits retenus. On n’a pas besoin d’être un expert en matière juridique ou un avocat de classe pour comprendre que ce n’est pas le Président Macky qui a inventé les fausses factures, scanné la signature de Khalifa Sall, fabriqué clandestinement le cachet de la Mairie, créé une société fictive de livraison, construit un magasin de dépôt imaginaire.

La vérité coule de source. Ses amis et avocats l’ont enfermé dans un cadre de mensonges et une stratégie juvénile qui lui ont valu ce long procès et cette condamnation. Tout cela aurait pu être évité dès le départ.

Reconnaître les faits, arguer une pratique habituelle des prédécesseurs, présenter des excuses et rembourser la somme incriminée semblaient être la meilleure démarche. Il éviterait ainsi la prison pour saisir de meilleures occasions pour rebondir. Les velléités guerrières, les affrontements verbaux et musclés, les jeux du » chat et de la souris » se sont révélés suicidaires. Son mandat de député, sa candidature à la Présidentielle ont connu le même échec.

Qu’il fasse son mea-culpa et demande la grâce présidentielle. C’est un homme d’état , c’est un cadre ; il a commis des erreurs (ce qui est humain) organisées par son entourage qui finira tôt ou tard par le lâcher.

Karim WADE, lui s’est vu pousser des ailes comme Icare. Il s’est brûlé, il ne s’en relèvera plus. Son père et d’autres forces vives du pays, de la gauche (PIT- LD – AJ) ont lutté âprement pour la démocratie, avalant la fumée des lacrymogènes, goûtant aux coups de fouets des policiers, séjournant dans des geôles crasseuses. Et lui, sorti de nulle part a voulu en profiter de façon opportuniste et éhontée. Avec une stratégie très fine, ils ont pillé notre patrimoine, transféré des sommes gastronomiques dans des paradis fiscaux dont les lois bancaires nous empêchent d’y accéder.
Leurs compagnons de route ont étalé sur la place publique leurs hauts faits délictueux.

Comme Khalifa, Karim Wade ne peut être candidat. Son père, son entourage et lui-même le savent. Me Madické Niang, présent du début à la fin de son procès, jusqu’à son départ pour le Qatar, a eu le courage, avec quelques cadres du parti encore dignes, de le rappeler au Pr WADE. Sa colère noire et son « wax waxet » ne sauraient occulter une autre candidature, un plan B. Vouloir insister, c’est ourdir un plan machiavélique pour mettre le pays à feu et à sang. Créant ainsi un désordre incommensurable.

Le manque de courage de Karim qui consiste à pousser des jeunes à l’affrontement, au suicide pour ses beaux yeux, à travers les réseaux sociaux frise la couardise. Qu’a-t-il de plus que les cadres du PDS ? Madické Niang, Oumar Sarr, Me Amadou Sall, Lamine BA… sont tous des candidats potentiels. Il leur manque certainement le courage d’affronter à droite le monarque et à gauche le « Lam-toro ». Il est temps pour le PDS de sortir des sentiers battus et de s’inscrire dans la lignée des véritables démocrates pour un Sénégal émergeant.

Le conglomérat de l’opposition, appelé par certains, armée mexicaine, est véritablement hétéroclite : profils différents, idéologies opposées avec comme toile fond des ambitions démesurées. AJ bleuâtre, PDS bleu pâle, intellectuels aigris et revanchards, un éternel tocard à la présidentielle et un GP qui se voit déjà (plus gros que le bœuf) sont autant de politiciens qui ne s’accorderont jamais sur un dirigeant qui capitaliserait une confiance partagée et inclusive

La dynamique autour de Macky SALL résiste aux intempéries politiciennes, à tous les plans de destructions massives de l’opposition. Le référendum, le parrainage, les condamnations des deux « K » et l’élection imminente de Macky passeront comme lettre à la poste. Les prières de toutes les confréries religieuses (musulmanes comme chrétiennes) ne sauraient rester vaines.

Macky a été le seul à résister à la « seule constante » pour gagner des élections de façon éclatante. Voilà un homme courageux qui a su saisir son destin pour parvenir à ses nobles objectifs.
A l’attention cependant des militants de l’APR et de BBY, c’est l’heure détaler partout le bilan de Macky SALL. Ils doivent s’en enorgueillir car il est en tout point de vue positif et exaltant et répondre aux vœux du Président : « la Patrie avant le Parti »

Il en donne l’exemple chaque jour avec beaucoup de dignité. Ils ne doivent pas noircir son tableau. En homme courageux et engagé, il leur a montré la voie royale. Leurs ambitions personnelles doivent être étouffées au profit de BBY pour un deuxième mandat plus fructueux pour les sénégalais car la chance est aussi avec notre Président : le pétrole, les accords à coût de milliards, la paix, la sécurité, la lutte acharnée contre la dilapidation de nos deniers publics.

Que Dieu protège le Sénégal.

* Directeur d’école à la retraite

7 COMMENTAIRES
  • charles

    OUI MONSIEUR,ELLE SE NOIE CETTE OPPOSITION SOUS LA JUSTICE A DISPOSITION.C’EST UNE HONTE DE LE DIRE SANS SE SOUVENIR QUE TON CHER MACKY JOUE AVEC LE PEUPLE,MAIS LE MOIS DE FEVRIER 2019 ON VA VOIE QUI SE NOIE.

  • fall mouhamadou

    Vous mentez.

  • pape

    On verra au soir du 24 février qui de l’opposition ou du pouvoir va se noyer. Vous ne perdez rien pour attendre.

  • DIOP-LE-SUD-AFRICAIN

    Avec tout le respect que nous vous devons vous ne faites qu’une analyse partisane de la vie politique. Vous n’etes pas sans savoir qu’au Senegal,avec votre mentor au pouvoir,notre democratie a reculer et la dictature a pris le devant. Vous comme tout autre senegalais sait qu’il y a une justice a deux vitesses avec L’AFFAIRE MBAYE PRODACK NIANG.

  • René Diagne

    Vos propos sont sages et veridiques.merci.

  • ASTOU FAYE

    Vous le respecterez le soir de la reelection de macky …la jalousie et la mechancete’ vous tuent mais etes d accord avec lui…sokhor beu deh

  • Noblesse oblige!

    Vous VOLEZ les paroles du PDS et d une certaine Karimiste.
    Vous venez de montrez la preuve Monsieur le President que ecoutez mes appelles telephoniques.
    Vous volez les paroles d une femme. Le diecteur d ecole a la retraite serait-il le fils du Gardien d’ecole??

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