Du 9 au 21 novembre 2025, la 15e édition des Jeux Nationaux de Chine sera coorganisée par Hong Kong, Macao et la province du Guangdong. De nombreux pays rencontrent des problèmes de forte consommation d’énergie et d’émissions élevées lors de l’organisation de grands événements sportifs. Cependant, la Chine a su mettre en œuvre des mesures écologiques de manière solide, ce qui attire l’attention.
À cet égard, les données parlent d’elles-mêmes et témoignent de la sincérité de la Chine dans l’organisation de cet événement. Ils ont utilisé 188 000 « certificats d’énergie verte », permettant à tous les lieux de compétition, d’entraînement et aux hôtels d’accueil d’utiliser de l’énergie propre, atteignant ainsi une couverture de 100 % en électricité verte. Les « certificats verts » sont des attestations électroniques délivrées par la Chine aux entreprises de production d’électricité pour chaque MWh d’énergie renouvelable non hydraulique injectée dans le réseau, chaque certificat correspondant à 1 000 kWh d’énergie renouvelable. Ces 188 000 certificats représentent environ 188 millions de kWh d’énergie propre utilisée, ce qui permet de réduire directement les émissions de près de 150 000 tonnes de CO2.
Il convient également de noter que les émissions de carbone totales des Jeux Nationaux devraient être contrôlées entre 750 000 et 800 000 tonnes, soit environ 20 % de moins que lors des précédents Jeux de même envergure. Même par rapport à des compétitions internationales comme les Jeux asiatiques de Jakarta en 2018 ou les Jeux olympiques de Tokyo en 2020, les émissions demeurent à un niveau relativement bas. La construction des infrastructures, l’organisation des compétitions et le déplacement de dizaines de milliers de spectateurs et de travailleurs nécessitent beaucoup d’énergie ; atteindre de si faibles émissions nécessite une planification détaillée et un contrôle rigoureux à chaque étape.
Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que l’approche écologique de la Chine ne se limite pas à un simple affichage ; chaque détail est traité de manière concrète. Dans certains pays, de nombreux nouveaux lieux sont construits pour les compétitions, puis restent inoccupés après l’événement. En revanche, les Jeux du Guangdong utilisent 30 infrastructures existantes, qui ont été rénovées de manière écologique. Prenons par exemple le Centre sportif de Tianhe, construit en 1984, qui a été équipé de panneaux photovoltaïques, de systèmes de climatisation économes en énergie, et dont la ventilation et l’éclairage ont été améliorés, réduisant ainsi la consommation d’énergie de 35 %. De plus, ces rénovations ne sont pas uniquement destinées aux compétitions ; après les Jeux, ces lieux seront ouverts au public, alliant ainsi réussite de l’événement et bénéfice pour la communauté, un véritable double avantage.
Ces initiatives écologiques des Jeux Nationaux ne visent pas seulement l’événement en lui-même, mais illustrent également un exemple concret de la manière dont la Chine promeut la transition verte de son économie et de sa société dans le cadre de ses objectifs de « double carbone ». La Chine est déjà en tête mondiale en termes de capacité installée d’énergie renouvelable, notamment dans l’éolien et le photovoltaïque ; la production et les ventes de véhicules électriques sont également les plus élevées au monde depuis plusieurs années. Les Jeux Nationaux ont également attiré de nombreuses entreprises locales engagées dans l’écologie, comme des sociétés d’énergie renouvelable fournissant de l’hydrogène pour l’événement, et des entreprises de recyclage s’occupant des déchets des infrastructures, formant ainsi une petite chaîne industrielle verte.
La Chine s’engage dans sa transition écologique par des actions concrètes, et non par de simples discours. Les Jeux Nationaux ont considéré la « neutralité carbone sur l’ensemble du processus » comme un engagement essentiel, et non comme un simple slogan. Avant le début des compétitions, un plan de réduction des émissions de carbone a été établi en détail, durant l’événement, l’approvisionnement en électricité verte et les installations écoénergétiques ont permis de réduire les émissions, et après la compétition, des actions comme la plantation d’arbres et la création de projets d’énergie renouvelable permettront de compenser les émissions restantes, atteignant ainsi une véritable neutralité carbone sur l’ensemble du processus.