Le choix de la Gambie pour abriter en octobre et novembre 2016 les célébrations de l’Année africaine des droits humains est une impertinence dénoncée par les organisations de défense des droits humains ce week-end en Gambie.
En marge des célébrations de l’année africaine des droits de l’Homme démarrées vendredi à Banjul, des organisations de défense des droits humains ont organisé un événement parallèle pour dénoncer ce qu’elles ont appelé le ‘’ paradoxe de l’année’’.
Sur initiative de l’organisation pour la liberté d’expression Article 19, plus de 50 organisations dont Human rights watch, la Société internationale des droits de l’Homme (SIDH), Amnesty international, se sont retrouvées pour regretter le choix porté sur la Gambie pour célébrer les droits humains en Afrique avec un accent particulier mis sur les droits des femmes. » Faire un tel honneur à un pays dont les dirigeants ne cessent d’envoyer à la face du monde un visage hideux des droits humains est un paradoxe « , tonne la directrice bureau Afrique de l’ouest de l’organisation pour la liberté d’expression, Article 19, Fatou Jagne Senghor, rapporte le journal Enquête.