Les lundis de Madiambal : Les chances de Macky Sall en 2024

La configuration de l’Assemblée nationale, issue des élections législatives du 31 juillet 2022, est inédite au Sénégal. Le pays est en passe d’être gouverné avec une majorité relative de 82 députés pour la majorité sortante Benno bokk yaakaar (Bby), 56 députés pour la Coalition Yewwi askan wi (Yaw), 24 députés pour la Coalition Wallu Senegaal et un député pour chacune de trois autres listes électorales. Cette situation va induire un jeu d’alliances et de contre-alliances en fonction des enjeux ponctuels, mais rien ne dit que des discussions, tractations et autres négociations ne permettront pas au Président Macky Sall d’aboutir à conforter sa majorité par le truchement d’un ralliement organique d’autres députés. On voit déjà s’annoncer le même phénomène qui avait conduit en janvier 2022, de nouveaux maires de l’opposition à se mettre à rallier le camp du pouvoir.

Il n’en demeure pas moins que cette nouvelle législature va indubitablement consacrer la fin d’un hégémonisme parlementaire qui consistait à donner au pouvoir en place une majorité mécanique lui permettant de faire passer, sans coup férir, tout texte de loi jusqu’aux réformes constitutionnelles. Aussi, le contrôle parlementaire de l’action du gouvernement devrait ainsi être amélioré. C’est dire qu’à l’aune du processus continu de renforcement des institutions et de l’équilibre des pouvoirs, le Sénégal aura fait un grand pas en avant.

Comment l’opposition a-t-elle pu réaliser sa prouesse ?

Les électeurs sénégalais ont voté avec une logique mathématique stupéfiante entre les deux scrutins de janvier 2022 (élections municipales et départementales) et de juillet 2022 (élections législatives). L’opposition a obtenu pratiquement les mêmes scores dans les mêmes localités, en restant sur sa posture de remise en cause du régime avec la même rhétorique et les mêmes méthodes. Les dynamiques qui s’étaient dessinées aux élections locales sont restées constantes, d’autant que le Président Macky Sall s’était jusqu’ici gardé de chercher à changer la donne pour tenir compte du coup de semonce des élections locales (voir notre chronique du 1 août 2022 : «Une si courte majorité pour Macky Sall»). On a pu noter aux élections législatives, une amplification de certaines victoires de l’opposition non pas parce que les électeurs se sont davantage mobilisés contre la majorité sortante, mais parce que l’opposition a su trouver des accords politiques pour unir les forces entre les deux grandes coalitions Yaw et Wallu Senegaal.

Le système électoral, avec un prépondérant scrutin majoritaire à un tour unique, l’y aura aidé. Le gouvernement, du fait d’une certaine naïveté politique ou une frilosité à engager une confrontation de plus avec l’opposition, a aussi laissé faire cette alliance, bancale du point de vue de la loi électorale.

L’inter-coalition entre ces deux entités de l’opposition n’est pas autorisée par la loi et de surcroît, la formule a été mise en place après les délais légaux de dépôt des listes de candidatures. Le manque de vigilance ou l’imprévoyance ont aussi permis à l’opposition de gagner 10 députés cadeaux sur le quota des députés élus par la diaspora. Il faudrait habiter sur une autre planète que la Terre pour ne pas savoir que le vote des Sénégalais de la diaspora allait profiter inexorablement à l’opposition. Le Président Macky Sall s’est-il laissé abuser par les liesses et messes de foules de compatriotes rassemblées à coup de perdiem à son hôtel lors de ses déplacements à l’étranger ?

En tout cas, il avait toute la latitude, à la faveur de la nouvelle répartition des sièges de députés, de prendre en compte certaines disparités entre les circonscriptions électorales, de diminuer le quota des députés de la diaspora pour les affecter à d’autres départements où peut-être il aurait eu plus de chance ou d’atouts pour les rafler. Le vote de la diaspora, avec moins de 55 mille voix, a permis d’élire 15 députés (moins de 10 mille voix pour élire un député) alors que le quotient national pour faire élire un député sur la liste proportionnelle est de l’ordre de 56 mille voix.

Dans ces colonnes, nous avions alerté sur un tel anachronisme dans une chronique en date du 22 février 2022 intitulée : «Réduire le nombre des députés de la diaspora.» Des responsables de l’Alliance pour la République (Apr), qui se voyaient déjà dans le costume de député de la diaspora, n’avaient pas manqué de s’en prendre avec véhémence à notre analyse. Au demeurant, Bby, comme lors des élections du 23 janvier 2022, a, une fois de plus, été perdue par ses divisions. Déjà on peut se demander si véritablement Mme Aminata Touré, qui dirigeait la liste, avait bénéficié d’un soutien massif et sincère de ses camarades de coalition. Les démons des rivalités et guerres fratricides ont funestement agi de manière sournoise. Les mêmes querelles d’ego et de leadership, qui avaient conduit à des listes parallèles aux élections municipales, se sont muées en vote-sanction dans de nombreuses localités comme Dakar, Louga, Rufisque, Saint-Louis, Mbour, Ziguinchor, Kolda, Tivaouane, Kébémer, Thiès, etc. Bby a aussi perdu dans certaines circonscriptions du fait de l’arrogance de ses responsables locaux.

C’est par exemple le cas à Sedhiou, où le ministre Abdoulaye Diop a eu l’outrecuidance de dire qu’il aura le vote de sa ville dans sa poche, aussi longtemps qu’il aura son argent ; ou qui a provoqué l’ire des populations du Balantacounda, notamment de Simbandi Balante, en snobant avec arrogance les chefs religieux du patelin. Nous alertions en vain, le 3 février 2020, dans un texte titré : «Tout droit dans le mur en klaxonnant», que «l’humilité manque aux hommes et femmes du gouvernement.

L’ivresse du pouvoir fait son lit et une certaine arrogance s’étale sous nos yeux et… le minimum attendu des élites au pouvoir est une marque d’attention». Un autre facteur notoire qui a favorisé les bons suffrages de l’opposition dans certaines villes dites religieuses, tiendrait pour beaucoup à des querelles internes au sein des familles religieuses régnantes. Il apparaît que dans un contexte où tous les membres éminents d’une famille religieuse veulent devenir «calife à la place du calife», toute empathie manifestée par le calife à l’endroit du chef de l’Etat provoque un effet contraire ou même une défiance de la part des autres. Finalement, le soutien affiché ou supposé d’un guide religieux se révèle contre-productif !

Les objectifs ratés de l’opposition

L’opposition avait annoncé deux objectifs : celui d’imposer la cohabitation au Président Macky Sall et celui de faire des élections législatives une sorte de référendum sur une éventuelle candidature du Président Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. Elle a manifestement manqué ses paris. Le Président Macky Sall a les coudées franches pour former un gouvernement. Mais des responsables de l’opposition veulent encore croire que le vote du 31 juillet 2022 traduirait indubitablement un barrage à une éventuelle nouvelle candidature de Macky Sall à la Présidentielle.

En démocratie, chacun est libre de ses opinions, mais franchement c’est se mentir à soi-même que de chercher à interpréter le vote des électeurs de la sorte. Qui plus est, les scores réalisés par l’opposition, pour bons qu’ils puissent être, ne traduisent pas un raz-de-marée, encore que plus de 54% des électeurs ne se sont pas sentis concernés par le scrutin, pour s’être abstenus. On peut augurer que si les électeurs abstentionnistes souscrivaient à l’idée du barrage à une éventuelle candidature, ils ne se feraient pas prier pour se mobiliser et aller aux urnes. Macky Sall avait été élu en 2019 au premier tour de scrutin avec 58,26% des voix, avec un taux de participation de 66,27%. Idrissa Seck, arrivé deuxième à cette élection et qui a rejoint le camp du Président Sall, avait obtenu 20,52% des voix. C’est dire que la question de la candidature de Macky Sall en 2024 reste ouverte, d’autant que sa légalité ne semble plus faire l’objet d’un débat sérieux.

Hypothèse numéro 1 : Macky Sall candidat en 2024

On ne peut que faire dans la conjecture. Le Président Macky Sall n’a pas encore fait savoir qu’il songe à se déclarer candidat pour l’élection de 2024. Aussi, on ne saurait préjuger de la décision que le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à déclarer la recevabilité des candidatures, donnerait le cas échéant. Mais il reste qu’une candidature de Macky Sall pourrait avoir de bonnes chances de succès. On peut considérer que l’actuelle opposition a fini de faire le plein de ses voix, qui restent constantes entre janvier 2022 et juillet 2022, dans la fourchette d’1,5 million d’électeurs. Quels chamboulements politiques ou graves échecs de Macky Sall pourraient booster un tel électorat ? Depuis 2007, pour gagner une Présidentielle, il faudrait au moins plus de 2 millions d’électeurs. Le Président Macky Sall avait rempilé en 2019 avec quelque 2 555 426 électeurs.

On ne saurait lire dans une boule de cristal seulement, encore une fois, on peut relever que la grande majorité des électeurs qui s’étaient abstenus, dans les mêmes proportions en janvier 2022 et juillet 2022, ne pourraient être des voix farouchement hostiles à Macky Sall. Sans doute que parmi ces abstentionnistes, il en existe de nombreux qui ne voudraient pas lui donner un blanc-seing parce que rendus timorés par une perception négative de l’action gouvernementale mais, à l’opposé, ne se trouveraient point rassurés par les leaders qui se présentent comme une alternative.

Quelle offre politique et quelle approche nouvelles le Président Sall pourra-t-il mettre en œuvre pour séduire ou décider une bonne partie de cette importante réserve ou stock de voix électorales, à continuer à lui faire confiance comme en 2019 ? Il lui appartiendrait de déterminer sa marge de manœuvre en tenant compte des insatisfactions quant à son casting gouvernemental et la perception de sa gouvernance. Le Président Sall a un bilan des réalisations qui plaide pour lui. Son opposition a occulté un tel débat qui ne l’arrangeait guère. Tout autant, elle ne présente aucune offre programmatique ou de gouvernance, sinon que de prôner le «dégagisme» aveugle et de crier, sans jamais en rapporter une preuve, à d’éternels complots et prévarications des ressources publiques.

Il restera toujours au Président Sall à faire reluire son image sur les principes de bonne gouvernance, d’égalité des citoyens devant la loi et d’autorité vis-à-vis de ses collaborateurs qui ne sont pas toujours des modèles de probité, de compétence et d’humilité. La tâche ne devrait pas être ardue d’autant qu’on ne trouverait pas «plus propre» dans le camp de l’opposition. La gestion des collectivités locales gagnées par les opposants en janvier 2022 révèle de graves carences et tenez-vous bien, des scandales fonciers et des détournements d’aides sociales décriés par les populations.

Ça promet alors ! Il y a aussi une grande soif ou envie d’autorité pour faire respecter l’ordre et la loi par les citoyens. N’importe quel quidam se permet de menacer, terroriser ses concitoyens, défier la loi et d’insulter et de chahuter à tous vents les institutions publiques, les autorités religieuses et morales. On peut défier impunément son monde et saccager tranquillement les biens publics et insulter ou agresser physiquement son voisin. La masse silencieuse de citoyens abhorre ce laisser-aller ou ce laxisme qui se développe sous nos yeux. On se surprend à être nostalgique de Léopold Sédar Senghor, qui disait «avoir une main de fer dans un gant de velours». Qu’il inspire ! C’est donc l’heure pour Macky Sall d’abattre sa carte s’il veut être candidat. Ce serait le moyen de savoir avec qui il pourrait tenter le challenge et qui aurait-il face à lui.

Hypothèse 2 : Macky Sall ne se présente pas en 2024

Par contre, si le Président Sall se mettait à déclarer hic et nunc qu’il ne serait pas candidat en 2024, il saborderait le reste de son mandat en se transformant en véritable «canard boiteux». Il ne pourrait plus faire preuve de la moindre autorité et ses collaborateurs et partisans se mettraient alors à préparer leur avenir sans lui. Il s’y ajoute que son désistement provoquera fatalement un foisonnement de candidatures provenant du même camp de Bby, avec des candidats désignés par chacune des composantes de la coalition, encore qu’au sein de l’Apr, la plupart des responsables politiques pensent à être candidat à chaque fois qu’ils font leurs ablutions pour chacune des cinq prières rituelles musulmanes de la journée.

Une multitude de candidatures au sein du même bord politique aura pour conséquence de saucissonner leur électorat au risque de ne pas trouver un porte-étendard à un éventuel second tour d’une Présidentielle. De brillants esprits songeraient à une tropicalisation du schéma russe «Poutine-Medvedev». Cette formule apparaît comme un pis-aller, car ce «Medvedev» compterait principalement sur le soutien de «Macky-Poutine» pour se faire élire. Alors pourquoi Macky Sall ne se ferait-il pas élire lui-même directement car on n’est mieux servi que par soi-même ?

* Par Madiambal DIAGNE

43 COMMENTAIRES
  • Adianda

    continue à jouer avec ta propre conscience Il nya que toi qui essaie de croire quil ya encore des gens qui croient en ce tu essaies de faire croire sans y croire Meme Macky Sall s’est réveillé et comprend désormais que tu n’es qu’un « door kat »
    Retiens le encore que ce Senegal là est parti pour ne plus subir les bêtises de votre espèces
    Vive le changement
    vive les patriotes pour un Senegal meilleur

    • Lune

      LAISSONS LES JOUER AVEC LEUR CONSCIENCE PENDANT CE TEMPS LE PEUPLE EST AUX AGUETS ATTENDANT TRANQUILLEMENT 2024 SI BOULE DE GRAISSE VOUDRA SE SUICIDER OU PAS .

    • Ami

      Désolée Monsieur Diagne, depuis vous faites faire au Pr. des erreurs.

    • BABA

      MADIAMBBAL A PARFAITEMENT RAISON PARCEQUE MACKY A PLUS A GAGNER IL N’A QU’A TERMINER SON MANDAT AVEC DES HOMMES COURAGEUX COMME MIMI PUNIR TOUT ACTE BELLIQUEUX ET DETOURNEMENTS SURTOUT TERMINER LES CHANTIERS ET IL SERA ELU AU PREMIER TOUR

  • al assane SYLLA

    analyse aussi longue et ennuyeuse pour conforter la thèse selon laquelle Macky peut se présenter en 2024 et qu’il est quasi-sur de sa victoire. Ce flibustier de la politique n’a rien compris et ne peut comprendre que le peuple est décidé à enterrer ce régime et tous ses thuriféraires. Si Macky persiste à tendre l’oreille à ces handicapés intellectuels assoiffés de strapontins lui faisant miroiter la lune en plein jour ,le réveil sera rude pour lui . le peuple a droit au respect et nul besoin de théoriser pour savoir qu’il se fera respecter le moment venu.

  • Pierre Ly

    Pour que nul ne l’OUBLIE.
    Sonko est INCULPÉ pour PEDOPHILIE, VIOLS et APPEL à INSURRECTION. Peu de chances de survivre à un PROCÈS !!!!!

    • Lima

      Pédophilie daf cii bokeu légui? Et le rebelle Kabiline Diatta et les forces spéciales? Vous avez oublié les deux pistolets qu’il tenait pendant les viols. On vous attend. Sonko, il n’y a qu’Allah l’Omnipotent et l’Omniscient qui peut l’empêcher d’accéder au palais. Je vous envoie à la sourate 8, verset 30.

      • Pierre Ly

        Lima, allez voir du côté du Cabinet du Juge. La PEDO est le motif d’ inculpation numéro 1!!

        • Ngomfari

          Pierre ly on vous attends

    • niang

      tu est un gros con , tais to si tu n’a rien a dire

  • Cisse

    Ridicule madambal

    • niang

      UN GROS COCHON AVEC SES GROSSES FESSES MA DIAMBAL

  • LA LIONNE

    L’efficacité de l’analyse de madiambal Diagne, encore très efficace. Mais je pense que Le Président Macky Sall est le maître du jeu et le sera de manière répétitive. Il l’a toutes les possibilités pour prendre tout en main.

  • LA LIONNE

    Moi je combattrai la thèse de Sonko jusqu’à la moelle de mes os. Je ne veux pas qu’il soit président. J’ai peur de lui. J’ai peur qu’il déstabilise le pays.

  • sambathily93

    champion fenn genre yii l’Anjou wara fusie rek megui Sénégal avancé

  • Faaa

    Le président macky Sall fait de son mieux pour que Sénégal dieum sa kanam contrairement à Ousmane sonko qui fait que manipuler la population et profite bien de leurs confiance pour résoudre ses probléme un homme comme lui est incapable de gérer notre pays de la teranga donc reposer vous monsieur sonko car on veut la paix dans notre Sénégal té yaw nittou thioww gua

    • abou

      bayil doul macky doula fek sa bamel ni sonko

    • niang

      ON VA DEGAGER TON MACKY

  • Mackypro

    Une analyse pertinente.

    • Lune

      Masturbation intellectuelle oui,aune pertinence Macky va degager par A OU par B

  • Lune

    La coalition qui a battu tous les record de longévité. Vous n’avez pas encore connu le génie politique du président. Il va agréablement nous surprendre.

  • Fanta

    Tant qu’il s’agit du président je me dis qu’il fera tout le nécessaire pour le bien du pays et son bien être aussi ,on a rien à apprendre un cadre comme il est bien fort et stratégique pour surpasser toute chose

  • Daouda

    Madiambal Diagne le meilleur parmi les meilleurs bonne analyse

    • Fatou

      Le meilleur menteur du Senegal OUI !

  • Chikory

    Le Président Macky est et sera tjrs le meilleur président depuis que le Sénégal a eu son indépendance c le meilleur

  • A

    L’opposition peut prendre l’assemblée nationale 82 contre 83?

    165 députés vote annue

  • L'archéologue

    Le président Macky Sall restera toujours le meilleur président du Sénégal de plus Son Excellence est assez mature pour prendre les bonnes décisions

  • Ehaa kan

    Une Analyse très pertinente de la part de M. Diagne. Nous pensons que Le Président Macky Sall est le maître du jeu et le sera de manière répétitive. Il l’a toutes les possibilités pour prendre tout en main.

    • avocat

      La lionne et Ehaa kan, c’est la même tête ? Ah oui, j’allais oublier : le club des Répondeurs Automatiques.

  • abou

    doula doul bâ nioul kouk

    • Deug

      Tu es con : donc nioul = menteur ?

  • Deugs

    L’un des meilleurs journalistes à lire sans mondération au Sénégal, pour ceux qui ont encore un peu de cervelle dans ce pays.

  • Lamarana

    La configuration politique actuelle est très favorable au président Macky sall. Quelque soit le jeu des alliances, Macky sera toujours majoritaire.

  • Max

    Nous sommes avec le président Macky Sall pour toujours.

  • leboundoye

    Macky Sall restera toujours le meilleur président du Sénégal et il va nous le démontrer encore après sa réélection en 2024 inchala

  • Majou

    Madiambal le candidat de Macky 2024.
    Il faut prouver que tu as des couilles qui fonctionnent.

  • Baldé

    De toute façon Macky ne sera plus président à partir de 2024 inchallah et c’est Sonko qui le remplacerai inchallah

  • Damel

    Ce monsieur Diagne est il un vrai croyant ? Sait il qu’il fera face à son créateur pour répondre de ses actes et paroles.

  • momo

    analyse extrêmement pertinente
    très bon journaliste
    excellent conseiller

  • Motivation

    Macky rk ba fawe

  • L'OBSERVATEUR

    Cher Madiambal. A force de « diamber », vous devenez dangereux pour le président Sall. A sa place, pour être cohérent avec soi-même et rester dans le sens de l’histoire, je ne me représenterais pas. Et au peuple de jouer et juger! Certes, nombre de sénégalais comme moi ne se satisferont d’aucun des leaders actuels de l’opposition, mais préféreraient qu’il se mette en position de départ, histoire d’avoir plus de choix dès à présent en vue d’une décision sur leur choix final.

  • niang

    inchalla sonko sera notre prochain president que tu veux ou non .
    et saches que tu devras quitter definitivement le senegal car tu est homme sans valeur ni moral

  • BAXAM

    DEUG REK MACHALAH SONKO REK INCHALAH CES DICTATEURS VAUTOURS COMPLOTEURS ASSASSINS DE MERDE SANS VERGOGNE NI FOIE NI DIGNITÉ SONT LÀ QUE POUR LEUR PROPRE INTÉRÊT YEWOULENE CHÈRE JEUNESSE SÉNÉGALAISE VOTONS POUR LE CHANGEMENT MAQUIS SALLES ET SES VAUTOURS SONT LA QUE POUR LEUR PROPRE INTÉRÊT YEWOULENE

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