La Fédération extérieure du Parti démocratique Sénégalais (Pds) invite les journalistes à aller plus loin dans l’affaire Lamine Diack. Face à la presse, hier, à la permanence El hadj Omar Lamine Badji, les représentants des fédérations ont demandé à la presse de faire des investigations afin de publier tous les noms des bénéficiaires de «l’argent Diack».
Les fédérations de l’extérieur du Parti démocratique Sénégalais (Pds) veulent que les journalistes sénégalais «s’autosaisissent» du dossier Lamine Diack. Elles veulent la liste de toutes les personnalités ou organisations qui ont touché à l’argent de l’ancien président l’Iaaf. Un travail qu’elles attendent de la presse locale.
En conférence de presse, hier mercredi 30 décembre, à la permanence El Hadj Omar Lamine Badji, les représentants des fédérations du Mali, de l’Italie, des Etats Unis, du Gabon, du Maroc et de la Côte d’Ivoire, exhortent les journalistes sénégalais à faire un vrai travail d’investigation sur le dossier Lamine Diack, afin de déceler l’identité de tous ceux qui ont touché, de près ou loin, à cet argent. «Sinon d’autres journalistes étrangers vont venir le faire à votre place», dixit le Secrétaire général de ces fédérations, Pape Saèr Guèye. Selon lui, des groupes de presse étrangère ont commencé à investiguer sur le dossier. C’est le cas de la télévision Allemande Ard qui avait fait un reportage sur les athlètes russes accusés de dopage, en 2004.
La branche extérieure du Pds se veut claire. Pour elle, a part leur candidat, Me Abdoulaye Wade à la Présidentielle de 2012, tous les autres candidats sont confondus dans les révélations de Lamine Diack. C’est pourquoi, elle compte se joindre à la Plateforme des justiciables qui a décidé de saisir le Procureur.
Les camarades de Me Wade invitent aussi les Sénégalais à multiplier les saisines au niveau des institutions comme, la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) ou l’institution spécialisée de la CEDEAO qui est chargé de renforcer la capacité des Etats membres en vue de la prévention et du contrôle du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme dans la région (GIABA).
Sud Quotidien