L’envoi de 1000 policiers kényans en Haïti suspendu après la démission d’Ariel Henry

La démission soudaine du Premier ministre Ariel Henry a conduit au gel du déploiement d’une unité de police kényane en Haïti. Un haut fonctionnaire du ministère kényan a confirmé que l’absence d’une structure politique stable en Haïti retarde l’envoi des 1000 policiers prévus pour renforcer la lutte contre la criminalité gangstérisée.
D’après les déclarations kényanes, la réussite de la mission dépend de l’établissement d’une nouvelle autorité haïtienne. Dans l’intervalle, les préparatifs qui semblaient avancés, avec un récent accord signé entre les deux nations, sont désormais en suspens.
La mission, pensée pour appuyer la police haïtienne, comptait également sur la participation d’autres États, à l’instar du Bénin. La portée internationale de cette intervention met en lumière le soutien des Nations Unies à travers l’engagement annoncé de plusieurs pays membres face à la crise sécuritaire en Haïti.