L’école est paralysée, les syndicats s’agitent, l’Etat fait le mort….

Depuis le démarrage de la présente année scolaire, l’école sénégalaise, à tous les niveaux d’enseignement, est paralysée par des grèves récurrentes des syndicats d’enseignants qui exigent du gouvernement le respect des accords qu’il a eu à signer avec eux les années précédentes par rapport à leurs revendications pour de meilleures conditions d’existence et de travail. Mais l’Etat fait le mort devant la pression des enseignants de l’élémentaire, du moyen secondaire et du supérieur qui s’agitent e plus en plus, optant pour une politique de pourrissement qui met en danger l’école sénégalaise.

C’est dans ce climat de guerre larvée que le premier semestre de l’année en cours a été bouclé avec une série de grèves totales, de débrayages, marches et sit-in qui ont débouché sur la rétention des notes des élèves du Moyen secondaire et la peur d’une session unique pour les étudiants des différentes universités du pays. Une rencontre de dernière minute a ainsi été initiée hier jeudi 7 avril autour du thème «Les syndicalistes du secteur éducatif et la perception des dirigeants politiques en question», au Centre de recherche ouest africain (WARC).

Mais la détermination des syndicalistes n’a pas flétri et Mamadou Lamine Dianté a demandé au Gouvernement de prendre toutes ses responsabilités pour respecter ses engagements et satisfaire du même coup leurs revendications.