Le service après vente de Cheikh Yérim Seck: Que retenir de sa conférence de presse ?

Le journaliste Cheikh Yérim Seck, a publié un livre intitulé « Macky Sall face à l’Histoire » qui a suscité un vif débat dans le pays. Depuis la parution du livre, il y a eu des réactions de différents acteurs du monde politique et médiatique, allant des louanges aux critiques.

Cheikh Yérim Seck s’est livré ce samedi à une conférence de presse pour clarifier certaines allégations survenues après la parution de son livre.

Voici ce qu’il faut retenir de sa prise de parole.

Ventes du livre : Depuis sa publication, le livre a battu tous les records de ventes dans le genre de l’essai politique, avec plusieurs milliers d’exemplaires vendus. Le sabotage commercial a même fini par aider à la diffusion du livre sur internet, permettant à un plus grand nombre de personnes de le lire.

Objectif du livre : Le but du livre n’était pas de faire du buzz pour gagner de l’argent, mais plutôt de susciter le débat et d’améliorer les choses. L’argent gagné sera versé à des œuvres caritatives. Le livre n’a également été commandité par personne.

Réactions à la publication : Le livre a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de la Senelec et de la Compagnie de l’électricité du Sénégal (CES) en réaction au chapitre 5 sur la « Gouvernance non sobre et non vertueuse du secteur de l’énergie. » Le député Mamadou Lamine Diallo a également lancé des commissions d’enquête parlementaire en se basant sur les chapitres 5 et 9 du livre.

Prochaines perspectives éditoriales : Le tome 2 de l’ouvrage est en cours de rédaction, mais sa date de publication dépendra de l’évolution de l’actualité politique. Une série de 50 épisodes tirée du livre sera diffusée sur une chaîne de télévision internationale et une chaîne locale.

Analyse de la situation actuelle : Le journaliste s’inquiète pour la stabilité du Sénégal et pense que toutes les parties doivent s’efforcer d’apaiser les tensions politiques actuelles. Il pense que la plainte de Mame Mbaye Niang pourrait être résolue par un accord entre les avocats, et que la lumière doit être faite sur le litige entre Adji Sarr et Ousmane Sonko. Macky Sall doit également édifier les Sénégalais sur sa conduite en 2024 pour désamorcer la tension liée à l’échéance électorale. La société civile, les guides religieux, les communicateurs traditionnels, etc. doivent tous s’impliquer dans cette œuvre urgente de pacification du climat politique.