Le Projet d’appui à la compétitivité de l’anacarde sénégalais offre un soutien matériel de 70 millions de francs aux acteurs de la filière

Le Projet d’appui à la compétitivité de l’anacarde sénégalais offre un soutien matériel de 70 millions de francs aux acteurs de la filière

Le Projet d’appui à la compétitivité de l’anacarde sénégalais (Pacas), financé par l’Etat du Sénégal à hauteur d’un milliard 680 millions de francs, a fourni un soutien matériel de soixante-dix millions de francs aux acteurs de la filière anacarde à Sédhiou, Ziguinchor et Kolda, rapporte Le Quotidien. Ce projet vise à booster la production d’anacarde en soutenant toutes les étapes de sa chaîne de valeur, de la production à la commercialisation.

Ousmane Ka, coordinateur de l’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré au ministère du Commerce a affirmé lors de la cérémonie de remise officielle : «C’est un projet d’une durée de trois ans concernant toute la chaîne de valeur de la filière d’anacarde de la production, en passant par la transformation et la commercialisation, dans les zones comme le Sine-Saloum, la zone des Niayes et la Casamance».

Boubacar Konta, président de l’Interprofessionnelle cajou du Sénégal, a souligné que ce projet a pour objectif d’atteindre une production de deux cent mille tonnes d’anacarde d’ici 2035, générant ainsi un chiffre d’affaires de soixante milliards de francs. Il a également déclaré que «Le gouvernement a posé beaucoup de jalons pour accompagner le secteur anacarde et cela a permis une hausse dans les exportations de cinquante-cinq mille tonnes en 2017 contre quatre-vingt-seize mille tonnes en 2022 au niveau du port de Ziguinchor».

Modou Guèye, gouverneur en charge des Affaires administratives, a appelé les bénéficiaires à utiliser judicieusement ce matériel, soulignant que «Le travail doit se faire de manière collective pour gérer le maximum d’acteurs professionnels dans ce secteur».

1 COMMENTAIRES
  • Baolbaol

    Diversification ou avantage comparatif!? Car le Sénégal est loin derrière beaucoup d’autres pays en terme de nouveau de production et de coûts d’écoulement de sa production. des miracles se produisent de moins en moins!

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