Le Paden alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides…
Le Paden, en partenariat avec le laboratoire Ceres-Locustox, a organisé ce mercredi un atelier de partage et de validation du Système d’alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides (Saris–pesticides) et du système de suivi sanitaire lié à l’exposition aux pesticides des producteurs/applicateurs dans la zone des Niayes.
Au regard des recommandations exprimées par les productions membres de la Fédération des producteurs maraîchers des Niayes (Fpmn) et de l’Association des unions maraîchères des Niayes (Aumn), le Programme d’aménagement et de développement Economique des Niayes (Paden ) a révélé les résultats sur les dangers des pesticides.
L’objectif consiste à développer et à diffuser un système d’alerte sur les risques sanitaire liés aux pesticides et le suivi sanitaire liés à l’exposition aux pesticides des producteur/ applicateurs.
Pape Samb Gueye, administrateur général de la Fondation Ceres-Locustox revient sur les deux systèmes d’alertes.
« L’étude a révèle un système d’alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides (Saris- Pesticides) et d’un système de suivi sanitaire à l’exposition aux pesticides des producteurs/ applicateurs par dosage de l’Acétyle Cholinestérase dans le sang de ces derniers dans la zone des Niayes », souligne l’administrateur. Avant de mentionner que 13% de la zone des Niayes sont exposés aux pesticide lors de la première étude en 2008. Après dix ans, le Paden revient à la charge.
En l’espace de trois ans (3 ans), 78 millions ont été injectés dans ce projet, selon Massamba Diop. Le Coordonnateur du Paden souhaite que les pesticide soient pérennisés, mais aussi les personnes intoxiquées bénéficient des financements au sortir de cet atelier.
« Développement d’un système d’alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides et à la mise en place d’un système de suivi sanitaire du niveau d’exposition aux pesticides des producteurs des Niayes », est le thème qui a été soumis aux participants.