Le nombre d’enfants sans pièce d’état civil en chute libre à Kaolack
« Cela a été possible grâce aux interventions du Projet éducation pour la protection de l’enfant financé par le partenaire hollandais, Kinderpostzegels, pour une durée 4 ans (2012-2016) », a expliqué, M. Sow.
Il s’exprimait lors d’un forum de restitution des résultats du projet présidé par l’adjointe au préfet du département de Kaolack, Diama Sow Ndiaye.
« Depuis 2012, pour régler le cas des enfants sans pièce d’état civil de Ndiédieng et Latmingué, nous avons tenu, à la base, des rencontres appelées Coalitions des acteurs pour la protection de l’enfant (CAPE) au niveau de chaque village ou quartier de ces communes », a-t-il indiqué.
Il a précisé qu’à travers ces rencontres, « il s’agissait de faire un travail de proximité et de sensibilisation auprès des populations qui nous a permis de pousser ces dernières à adopter le réflexe de l’enregistrement automatique des enfants dès la naissance ».
« Désormais chaque enfant qui voit le jour est aussitôt enregistré à l’état civil dans les différentes zones d’intervention du projet », a assuré Mansour Sow.