Le pourcentage du nombre d’enfants sans pièces d’état civil dans 19 villages situés dans les communes de Ndiédieng et Latmingué (département de Kaolack) est passé, en l’espace de quatre ans, de 69 à 12%, a indiqué, lundi à Kaolack, le coordonnateur de l’antenne régionale de l’ONG Enda Jeunesse Action, Mansour Sow.
« Cela a été possible grâce aux interventions du Projet éducation pour la protection de l’enfant financé par le partenaire hollandais, Kinderpostzegels, pour une durée 4 ans (2012-2016) », a expliqué, M. Sow.
Il s’exprimait lors d’un forum de restitution des résultats du projet présidé par l’adjointe au préfet du département de Kaolack, Diama Sow Ndiaye.
« Depuis 2012, pour régler le cas des enfants sans pièce d’état civil de Ndiédieng et Latmingué, nous avons tenu, à la base, des rencontres appelées Coalitions des acteurs pour la protection de l’enfant (CAPE) au niveau de chaque village ou quartier de ces communes », a-t-il indiqué.
Il a précisé qu’à travers ces rencontres, « il s’agissait de faire un travail de proximité et de sensibilisation auprès des populations qui nous a permis de pousser ces dernières à adopter le réflexe de l’enregistrement automatique des enfants dès la naissance ».
« Désormais chaque enfant qui voit le jour est aussitôt enregistré à l’état civil dans les différentes zones d’intervention du projet », a assuré Mansour Sow.