L’avenir de la lutte : une fédération en débat au Sénégal
Le débat sur la transition du CNG vers une fédération anime l’arène sénégalaise. Lansana Coly, une voix respectée dans le milieu, propose une approche progressive. Il soutient l’idée d’une fédération, mais insiste sur la nécessité de préparer le terrain. « Aucun sportif ne peut être contre la mise en place d’une fédération. La fédération fédère tout le monde, toutes les régions. Et chaque région aura un représentant. Il y a des critères pour l’existence d’une fédération. Ces critères, la lutte est loin de les réunir en ce moment. »
Coly souligne que pour qu’une fédération soit viable, chaque région devrait compter au moins un club. Actuellement, les clubs, représentés par les écuries, sont principalement concentrés à Dakar et dans quelques autres régions. « Dans ce cas de figure, comment on pourrait aller à une fédération ? Je ne suis pas contre une fédération, mais il faut s’y préparer. Il faut mettre en place les structures, les textes et tout ce qui va avec. Ainsi, nous pourrions avoir une fédération. »
Selon lui, la lutte n’est pas encore prête pour cette transition et il faudrait au moins deux ans pour établir toutes les structures nécessaires. « Les gens agitent le sujet sans même comprendre le fond de la question. La lutte n’est pas encore prête pour aller à une fédération. Il faudra, au moins, deux ans pour mettre en place tout le nécessaire », estime-t-il.
