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La France exige un bilan des aides publiques reçues par Sanofi

Le gouvernement français a exprimé sa volonté d’obtenir un « bilan exhaustif » des aides publiques octroyées au groupe pharmaceutique Sanofi au cours des dix dernières années. Cette demande a été formulée mardi par le ministre de l’Économie, Antoine Armand, dans le cadre des enjeux liés à la possible vente de l’entité Opella.

Opella, qui commercialise notamment le Doliprane, pourrait passer sous le contrôle du fonds d’investissement américain CD&R. Selon des médias locaux, le ministre a mentionné la « possible présence de l’État au conseil d’administration » de cette filiale en cas de vente.

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Antoine Armand a précisé lors de son intervention à l’Assemblée nationale que l’État avait soutenu « les entreprises, l’emploi et l’industrie » mais avec des conditions précises. Il a souligné l’importance de respecter ces conditions et a énuméré les engagements clés liés à l’emploi, l’empreinte industrielle, et la recherche et développement discutés avec Sanofi.

Le ministre a également laissé entendre que l’État pourrait envisager des sanctions ou même prendre une participation pour garantir que ces engagements soient respectés. De plus, il a déclaré que le contrôle des investissements étrangers en France serait activé si cette transaction se concrétisait. Le choix de CD&R par Sanofi pour la vente d’Opella avait été annoncé vendredi, suscitant des inquiétudes en France concernant la souveraineté sanitaire et l’impact sur l’emploi.

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Le ministre Armand, cité par Le Figaro, a réaffirmé qu’une centaine de marques, autre que le Doliprane, seraient impliquées dans cette restructuration, ce qui accentue les préoccupations de l’opinion publique et de la classe politique française.

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