La CAP hausse le ton : « Rien n’est exclu pour faire libérer Pape Alé Niang… »

La Coordination des associations de presse (CAP) et le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS)  sont prêts à tout pour faire libérer Pape Alé Niang. Lors d’une conférence de presse. Lissa Faye a soutenu que la lutte n’est pas seulement pour Pape Alé mais tous les acteurs des médias. Parce que si « Pape Alé est embarqué pour ces délits, cela veut dire que personne n’est à l’abri. »

« Nous tous, nous pourrons être interpelés, passés en garde à vue, placés sous mandat de dépôt parce qu’on tombait sur des documents de la police, de la gendarmerie ou du sommet de l’Etat. Ils doivent savoir que le public à droit à l’information. »

A en croire le journaliste « On ne peut plus rester les bras croisés. Aujourd’hui, tous les confrères et consœurs doivent s’ériger contre cette tendance lourde qui menace l’existence de la presse au Sénégal. »

L’heure est à la mobilisation des acteurs des médias, au travail pour que les gens qui cherchent des poux. Nous vivons une pire époque de l’existence des journalistes au Sénégal parce que depuis une décennie, on a vécu ces épisodes. Les menaces sont de plus en plus réelles et les journalistes craignent pour leurs vies et leurs libertés.

Et d’ajouter : « Si le Sénégal a reculé de 24 places du classement de Reporter sans Frontière, C’est parce qu’aussi en réalité, il y a un problème dans les dossiers de la liberté de presse au Sénégal. Des menaces qui viennent des politiques, des chefs religieux et du monde économiques. on ne doit rester insensibles à ces menaces », laissent-t-ils entendre.