« Kolda, saré souqaabé : « Le Pont de la honte… », les larmes verbalisées d’un fils concerné

A propos d’administration publique, on fait souventes fois dans l’élégance, parlant d’ « État en action », l’une des premières définitions possibles proposées par Von Stein en 1869, dans son ouvrage Die Vollziehende Gewalt.

L’activité du gouvernement requiert le soutien d’une administration publique efficiente., à charge de trouver tous les moyens pour de nécessaires accomplissement des tâches publiques allant dans le sens de satisfaire les aspirations des populations.

A Kolda, cette administration semble faire défaut ou souffrant de plusieurs défectuosités dans le cadre de la prise en charge urgente des problèmes des populations muselées, ayant souvent perdue la voie ou n’ayant de voix qui fassent entendre leurs voix sans.

Depuis près de 15 années d’attente, les habitants de Hilèle (quartier de la commune de Kolda) et de Faraba (village des alentours de la ville) continuent de s’embourber et de barboter quotidiennement dans les eaux pour joindre certains axes vitaux de la ville, dont le lycée et l’hôpital régional.

N’en pouvant plus de cette prise de mal en patience, un pont artisanal est en construction, sur initiative communautaire de quelques braves jeunes et ce, à côté de celui qui avait été entamé dans le cadre du Programme Kolda 2006.

L’Etat étant censé détecter les urgences et y apporter des solutions rapides, il est donc du ressort de l’administration locale de servir de relais et remonter les doléances des populations. Kolda est malheureusement aveugle de ces yeux pour voir sa souffrance et muette de ces voix qui porte son mal être auprès de l’autorité compétente.

Honte donc à Kolda où, fatigués, étourdis, défraîchis et démoralisés, l’Etat, la commune et le Conseil départemental ne peuvent même pas apporter des solutions pour l’établissement d’un pont même pas long de 500 mètres. Honte à qui accepte de vivre, en plein 21è siècle, ces situations dignes du temps des Homos ergaster.

Ainsi, invitons-nous autorités locales, qui qu’elles puissent être, à trouver hic et nunc les moyens pour que sorte du sol un pont digne du nom en respect de Kolda et de la dignité de ses fils.

Construire ce pont avec les normes requises est un devoir étatique et administratif d’assurer la sécurité des personnes guettées par un danger réel après la construction manuel de ce pont qui promet plus casse-cou que gambade allègre.

Par Cheikh Tidiane KANDE
5 COMMENTAIRES
  • Adama

    Oui ce pont est une participation citoyenne,un pont de Fortune dangeux pour la secritè mais orgieux que certains personnes aient une volontè chevaleresque de tenter de construir un pont .Mais les autoritès n’ont pas une baguette magique pour tout faire en une ètape.Tout vas par programmes et par prioritès,bien soit une prioritè.L’èvolution demogrfique de kolda a èté tant rapidez que les ressources budgetairene suivent pas vitesse dèmographique.

  • Berlin+Deutschland

    Kolda est toujours oublier sur beaucoup de domaine, donc reveillons-nous jeunes koldois , de la casamance et du Senegal.

    • moulaye gaye

      Je pense qu il faut fait l état des lieux et dénoncer et faire une pétition et porter plainte a qui de droit au lieu de construire ce pont de fortune qui ‘r pourra résister au courant d’eau a une certaine période de l’hivernage et si sa trouve des personnes sur ce Pont votre responsabilité est engagée.czr ceux qui construisent ce pont ne sont pas des ingénieurs pont et chaussées.

  • charles

    MACKY SALL PREFERE UN PONT EN GAMBIE.
    BRAVO CHERS MILITANTS .

  • Nigger

     »Avec le PS kolda n’a jamais connu de route  » cette phrase que j’avais lu sur les murs d’une des villas de kolda en 2007 me reviens souvent en tête. Et depuis lors je ne trouve pas une force de changer les choses. Et ce pont de la honte pour nos autorités koldoises doit être le début d’une sanction . désormais les koldois ne doivent plus compter sur eux

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