« Jubbanti Koom » : Les Cadres De Thierno Alassane Sall chargent Sonko

Le Cercle des Cadres de la République des Valeurs (CECAR) a étrillé le plan de redressement économique présenté vendredi par le Premier ministre Ousmane Sonko. Dans un communiqué diffusé lundi 4 août 2025, les intellos de Thierno Alassane Sall fustigent « un spectacle de plus » et « une étape sérieuse en moins » pour le Sénégal.

Selon le cercle, le document présenté n’a « aucun rattachement institutionnel clair » et souffre « d’un manque de rigueur formelle et de consistance ». Les cadres fustigent des visuels « réduits à des captures d’écran Word », sans mesures vérifiables ni calendrier précis.

Sur le fond, le plan « Jubbanti Koom » est jugé irréaliste. « Annoncer 5 667 milliards FCFA de financement en trois ans, sans dette, sans impôt nouveau ni réduction de dépenses, relève de la promesse hors-sol », estime le CECAR.

Le financement envisagé par « recyclage d’actifs » est également jugé opaque. « Quels actifs seront concernés ? Rien n’a été soumis au Parlement. La transparence contractuelle n’est pas une faveur, c’est une obligation », poursuit le communiqué.

La République des Valeurs critique par ailleurs une fiscalité « déséquilibrée » qui toucherait surtout « les ménages, les jeunes et les PME », alors que « les champions de l’optimisation fiscale poursuivent, en toute quiétude, leur ballet ».

Le CECAR accuse enfin le gouvernement d’avoir renoncé à ses engagements de rupture. « Les fonds politiques décriés pendant la campagne sont toujours là, à des niveaux record », déplorent les proche de TAS, qui comparent l’« austérité raisonnée » du plan à « un régime en gardant les desserts ».

Le Cercle propose un « nouveau contrat politique » fondé sur une gestion budgétaire rigoureuse, la sobriété de l’État, une mobilisation de l’épargne nationale et une réindustrialisation ciblée. Il exige une « refonte en profondeur » du plan avec des indicateurs précis et annonce la publication d’un reporting indépendant sur les engagements non tenus.

« Un plan, aussi ambitieux soit-il, ne changera rien sans moyens clairs, une gouvernance transparente et une vraie parole donnée au peuple », ajoute le CECAR, qui appelle à un grand débat national autour de la « Vision Sénégal 2050 ».

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18 commentaires

  1. ndiaye

    Nous représentions 1% lors de l’élection, les choses ont bien changé petit mouton !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


  2. Ndiaya

    Sadi,

    Thierno alassane sall est de très loin l intellectuel le plus grand de tout le paysage politique Senegalais.tot ou tard la vérité fera jour et tass sera president du Sénégal


  3. Blankagiga

    La réaction du Cercle des Cancres de la République des Valeurs (CECAR) au plan « Jubbanti Koom » n’est rien d’autre qu’une manœuvre politique puérile et hypocrite. Pendant des années, sous les gouvernements précédents, ces mêmes « cancres » ont brillé par leur silence complaisant face à la mauvaise gestion, au favoritisme et aux fonds politiques. Aujourd’hui, ils se réveillent soudainement, non pas pour le bien du Sénégal, mais pour tenter de se donner une existence politique en critiquant un plan à peine esquissé.

    Leur indignation est sélective et leur expertise est à géométrie variable. Ils dénoncent un plan qui manque de « rigueur formelle », mais leurs propres propositions sont un amas de généralités creuses et de concepts abstraits. Critiquer la méthode du gouvernement tout en se cachant derrière des slogans comme « nouveau contrat politique » ou « Vision Sénégal 2050 », c’est faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle flagrante. C’est l’art de la critique stérile : démolir sans être capable de reconstruire.

    Au final, le communiqué du CECAR n’est pas une analyse économique, c’est une déclaration de guerre politique. Leurs « inquiétudes » ne visent pas à améliorer le plan, mais à semer le doute et à affaiblir le gouvernement. En appelant à un « grand débat national », ils ne cherchent pas le consensus, mais la paralysie. Leur « reportage indépendant » est un ultimatum déguisé. C’est une tentative désespérée de gagner en influence en tirant sur les chevilles d’un pouvoir qui vient de naître, prouvant ainsi que l’opportunisme l’emporte toujours sur la conviction.


    Sénégal sunu reew


  4. sadi

    Thierno et ses cousins sont devenus foux. Le plan est parti pour réduire, les dépenses de l’Etat, la création des fondements d’une économie solide basée sur des dynamiques endogènes à la production nation, à la réduction de la corruption, à la création des richesses, fondements structurels favorables à l’épargne national, à la réduction des inégalités et la pauvreté.


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