Journée nationale de l’élevage : « Patriote Tey Ak Ellek » interpelle le Président Diomaye Faye sur les défis du secteur

Journée nationale de l’élevage : « Patriote Tey Ak Ellek » interpelle le Président Diomaye Faye sur les défis du secteur

La Journée nationale de l’élevage sera célébrée ce samedi 22 février à Kaolack par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Même si ses partisans comptent lui dérouler le tapis rouge, il n’en demeure pas moins qu’ils ont listé les nombreuses attentes du monde rural, qui persistent malgré les efforts fournis par l’État. Le président de ladite entité, Cheikh Niass, a promis de transmettre ces préoccupations au chef de l’État ou à ses collaborateurs.

« La Journée de l’élevage est un événement important pour promouvoir le secteur agricole et de l’élevage, et le choix de Kaolack comme lieu de cette célébration souligne son potentiel dans ce domaine. Il est également significatif que le mouvement ‘Patriote Tey Ak Ellek’, dirigé par moi-même, puisse exprimer toute sa satisfaction face à cette visite présidentielle. Cela indique une volonté de collaboration entre le gouvernement et les acteurs locaux pour développer encore plus les ressources et les infrastructures en matière d’élevage dans la région », a magnifié Cheikh Niass.

Cependant, le jeune guide religieux de Léona Niassène n’a pas manqué de souligner que les éleveurs de la zone Centre éprouvent d’innombrables difficultés. « Le phénomène du vol de bétail a atteint des proportions inquiétantes dans le Saloum et le Ndoucoumane, où l’on a dénombré pas moins de 1 300 bêtes volées entre 2023 et 2024. Cela engendre un recul économique, car l’élevage, en dehors de l’agriculture, est la principale source de survie des populations des zones rurales », a informé le président de « Patriote Tey Ak Ellek ».

En effet, plusieurs activités dépendent de l’élevage, et si le cheptel n’est pas régénéré, c’est la chute libre de tout un secteur d’activité. Comme solution, il a proposé de durcir les peines infligées aux voleurs de bétail. Par ailleurs, il a souligné les heurts récurrents entre éleveurs et agriculteurs, qui ne parviennent toujours pas à s’entendre sur le parcours du bétail. Les tensions répétées en sont la résultante, avec comme conséquences des blessés et des morts enregistrés des deux côtés.

« Cette préoccupation devrait être évoquée devant le président de la République, car cette journée est un rendez-vous destiné à débattre de la question de l’élevage au Sénégal. La cherté des aliments pour bétail et la rareté de l’eau font partie des problèmes. En effet, il est injuste que seule l’arachide soit subventionnée, alors que les éleveurs peinent à nourrir correctement leur bétail. Ainsi, nous appelons les autorités à se pencher sur la question », a conclu Cheikh Niass.

1 COMMENTAIRES
  • Éleveur

    Ya pas de ministre de l’élevage au Sénégal. Les éleveurs sont fatigué et veulent qu’on nomme un ministre qui s’occupe uniquement de leur secteur

Publiez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *