« Je croyais que Diomaye était un salafiste… », confie S. Modou Bousso Dieng (Senego Tv)

Salafiste ou pas, Senghor était chrétien adulé par S Fallou.S TOUBA est incontournable. Buleen xatal lu xatul.

Les addyas ne peuvent ils pas régler le problème de l’eau ?

L’eau gratuite c’est la pluie ou les puits. Si on veut l’avoir au robinet, en un quart de tour, partout dans la maison, en abondance et en permanence, c’est le SERVICE D’EAU. Et partout au Sénégal, même dans les petits villages, les clients paient ce service. La ville sainte ne devrait pas être en reste, pour régler définitivement cette question. Une étude faite vers 2005-2006 avait montré que la majorité des populations était d’accord pour payer, à condition d’avoir un bon service. Le guide était même convaincu, malheureusement des lobbyistes avait découragé le guide. Les autorités n’ont qu’à rechercher ce rapport (j’étais directeur régional d’une société d’eau pour la région et j’avais participé à la réunion de restitution par le cabinet tunisien), à l’époque les bailleurs arabes principalement étaient prêts à beaucoup investir pour des forages d’eau douce (à l’image de mbacké maintenant mais dans un champ captant d’eau douce à Touba Bogo qui pouvait durer 25 ans le temps de trouver d’autres sources ), le renouvellement et l’extension du réseau, sa modélisation et sa modernisation, l’asservissement des châteaux d’eau (beaucoup de pertes dues aux débordements à l’époque il y avait de grosses mares d’eau autour des châteaux d’eau et les oiseaux venaient les envahir, alimentant la chasse aux tourterelles avec des filets). Il était prévu un sytème de télégestion (SIG), l’alimentation électrique optimale, les branchements sociaux, et le traitement de l’eau. Les impacts sur la santé allaient être énormes, avec des effets bénéfiques sur l’économie (baisse de la morbidité, rendements au travail, etc.). Sans compter les taxes pour la municipalité et la taxe d’assainissement. Tout le monde y gagnerait, et il y aura une gratuité totale pour les grands chefs religieux et un tarif réduits pour certaines institutions religieuses (lieux de culte, certains daaras), une gratuité partielle pour d’autres, le tout selon le choix du guide. Et il n’était pas dit que ce serait l’exploitant national qui allait intégrer Touba contrairement à ce que disaient les lobbyistes, car le périmètre peut être géré par une société autonome sous la présidence d’autorités de la ville sainte, une société qui verserait des dividendes pour le développement de la ville. C’est bien possible, avec beaucoup plus d’avantages que le système opaque en vigueur. Les coûts seront supportables, même moins chers que le système actuel avec le fameux « ndokh mou nekh ». En plus les branchements sociaux seront gratuits et il y aura un réseau d’assainissement domiciliaire. La ville sainte mérite un service d’eau moderne, sain et résilient, durable et dynamique. Pourquoi construire un R+4 avec de l’eau gratuite ? Pourquoi les gens acceptent de dépenser beaucoup en téléphone en électricité et rien pour le service d’eau ?