Le 21 octobre, l’Iran a révélé de nouveaux développements militaires incluant un missile balistique à longue portée nommé Jihad, ainsi qu’une version améliorée de son drone Shahed-136.
Cette annonce intervient dans un contexte où les tensions au Moyen-Orient, et spécialement avec Israël, montent en crescendo, soulignant l’importance de ces technologies dans la politique de défense iranienne.
Selon l’AFP, le drone Shahed-136B présente des capacités avancées, avec un rayon d’action dépassant les 4.000 kilomètres, surpassant le modèle précédent largement déployé par la Russie en Ukraine.
Face à cette modernisation continue de l’arsenal iranien, la communauté internationale exprime des préoccupations croissantes quant aux implications régionales et mondiales de ces équipements militaires.
Depuis 2022, l’armée russe utilise le Shahed-136 et le Shahed-131, ce dernier étant une version plus petite et plus légère. Leur faible coût et les avantages stratégiques compensent leurs défauts.
Caractérisés par leur structure distincte et le bruit perceptible de leurs moteurs, ces drones kamikazes ont gagné le sobriquet de « cyclomoteurs du ciel » en Ukraine, où leur discrétion limitée les rend reconnaissables.
Le déploiement de ces technologies en Russie est contesté par les pays occidentaux, entraînant des sanctions économiques sévères contre Téhéran, qui dément toute implication. Cependant, ces tensions sont amplifiées par la rhétorique agressive des dirigeants iraniens, telles que les déclarations de l’ayatollah Ali Khamenei, appelant à des actions contre Israël.
Ces événements contribuent à renforcer l’image d’un Iran volontaire et résolu à asseoir sa puissance sur la scène régionale, malgré les critiques internationales.