La session ordinaire de l’Assemblée nationale, convoquée ce lundi 2 décembre 2024 par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, devait débuter à 10 heures. Cependant, plus de quatre heures après l’heure fixée, les travaux n’ont toujours pas commencé, laissant planer un flou total sur le déroulement de cette première session de la quinzième législature.
Un blocage persistant en coulisses
Selon des indiscrétions de nos confrères de Seneweb, les discussions au sein de la majorité porteraient sur des désaccords autour des postes stratégiques du bureau et des commissions. Le principal point de tension semble être la présidence de l’hémicycle, pour laquelle aucun consensus n’a encore été trouvé. Cette situation paralyse le début de la session, tandis que les députés présents sur place restent en attente. Interrogés, certains parlementaires ont simplement déclaré qu’ils patientaient sans pouvoir fournir d’explications supplémentaires.
Une atmosphère dissipée dans l’attente
Dès ce matin, l’Assemblée nationale avait été envahie par de nombreux citoyens, curieux de suivre les travaux. Mais face à l’immobilisme, les salles se sont peu à peu vidées. Certains spectateurs ont quitté les lieux pour prier ou déjeuner, tandis que d’autres ont préféré regagner leurs activités quotidiennes.
Des tensions internes chez Takku Wallu Sénégal
La coalition Takku Wallu Sénégal, qui a formé un groupe parlementaire, ferrait également face à des dissensions internes. Selon des informations diffusées par Walf TV, le choix des dirigeants de ce groupe n’aurait pas respecté la parité hommes-femmes, ce qui bloque la désignation officielle de la présidence et de la vice-présidence.
La question des démissions : un ministre dans l’incertitude
Par ailleurs, la situation du ministre El Malick Ndiaye suscite également des interrogations. Bien qu’annoncé comme démissionnaire, il ne s’est pas encore officiellement retiré et a été vu dans l’hémicycle arborant son écharpe aux couleurs nationales. À l’inverse, Ousmane Sonko a déjà renoncé à son mandat de député, créant un contraste notable.