Guinée : Des tensions éclatent autour d’un centre de recherche après une attaque mortelle par un chimpanzé
En Guinée, un centre de recherche sur les animaux a été la cible d’attaques par des habitants en colère, à la suite de la mort tragique d’un bébé par un chimpanzé. Cette attaque a eu lieu vendredi, déclenchant une vague de colère parmi la population locale.
La foule, en proie à la colère, a pris d’assaut le centre, causant d’importants dommages matériels. Des équipements technologiques tels que des drones et des ordinateurs, ainsi que de nombreux documents, ont été détruits, rapporte Reuters.
Le drame a trouvé son origine après que Seny Zogba a rapporté l’attaque d’un chimpanzé alors qu’elle travaillait dans un champ de manioc. L’animal a agressé Zogba avant de s’emparer de son enfant et de disparaître dans la forêt.
Selon Alidjiou Sylla, écologiste de la région, la rareté croissante des ressources alimentaires pousse les chimpanzés à quitter leurs habitats naturels, ce qui engendre des conflits avec les humains. Cette année, six attaques de chimpanzés contre des humains ont déjà été enregistrées dans la réserve des monts Nimba.
Malgré la situation tendue, les chimpanzés restent une espèce protégée en Guinée. Les habitants leur fournissent régulièrement de la nourriture, espérant réduire les incidents hors des zones forestières. Toutefois, le risque persiste compte tenu de leur statut d’espèce en voie d’extinction, dont la population en Guinée a drastiquement chuté.
Actuellement, seuls sept chimpanzés survivent dans la forêt de Bossou, située dans la réserve naturelle des monts Nimba, un chiffre alarmant soulignant la difficulté de conserver cette espèce emblématique.
A quoi bon les garder s’ils commencent à bouffer les humains.
Les américains ont presque éradiqué les bisons pour leurs propres intérêts et nous on nous parlent toujours d’espèces menacées et d’études bidons.Si une pandémie éclate; c’est encore l’afrique qui est pointée du doigt.