Des hommes armés non identifiés ont saisi des bulletins et les procès-verbaux électoraux dans les bureaux de la Commission électorale nationale (CNE) de Guinée-Bissau après que l’armée a renversé le gouvernement la semaine dernière, a indiqué mardi un responsable.
Cette situation explique pourquoi la commission est désormais incapable de finaliser le processus de l’élection présidentielle du 23 novembre, rapporte Anadolu.
Le secrétaire exécutif adjoint de la commission, Idrica Djalo, répondait ainsi aux demandes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’autres acteurs qui ont exhorté la commission à poursuivre le processus électoral pour les élections présidentielle et législatives.
Mercredi dernier, un groupe d’officiers militaires se présentant comme le « Haut Commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale et de l’ordre public » avait annoncé avoir « assumé tous les pouvoirs de l’État ».
Le coup d’État est survenu alors que le pays attendait les résultats officiels de la présidentielle, les camps du candidat de l’opposition Fernando Dias et du président sortant Umaro Sissoco Embalo revendiquant tous deux la victoire.
Selon Djalo, les hommes armés ont attaqué les locaux de la commission, mis à sac les bureaux et confisqué ordinateurs et serveurs, « un fait qui rend impossible la poursuite du processus électoral ».
Plus de 45 personnes se trouvaient dans les locaux au moment de l’intervention, dont des responsables électoraux, des représentants de partis politiques, des candidats à la présidentielle et des procureurs de l’État. La commission ne disposait alors que des procès-verbaux originaux pour les élections présidentielle et législatives.
« Comme vous le savez, en Guinée-Bissau, manquer une seule étape du processus électoral affecte automatiquement l’ensemble de la procédure », a rappelé Djalo.
À la suite du coup d’État qui a renversé le président Embalo, la CEDEAO a suspendu la Guinée-Bissau de ses organes décisionnels. Le bloc a demandé que les putschistes permettent à la commission électorale nationale de publier sans délai les résultats des élections présidentielle et législative pour respecter la volonté du peuple.
Le Haut Commandement militaire qui affirme avoir pris le pouvoir »pour la restauration de la sécurité nationale et de l’ordre public » a nommé le général Horta Inta-A président de la transition en Guinée-Bissau.

Sincèrement la Gambie ne devrait pas exister comme état dommage que l’ancien président Senghor ne l’avais pas compris le problème de la Guinée Bissau est liée à la Gambie un pays comme la Gambie qui n’a pas de ressources ce bascule dans la drogue et les faux billets voilà le Sénégal,la Gambie,la Guinée Bissau ont la même mère les colons nous ont diviser voilà
La Guinée Bissau et la Gambie sont la gangrène du Sénégal.
Vivement que le Sénégal intervienne militairement sinon la Casamance va rebasculer encore.
Débarrasser nous aussi de Baro. Toute la drogue et le les faux billets nous viennent de la Gambie et de la Guinée Bissau.
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