Depuis des dizaines d’années, les occidentaux ont semé la haine ailleurs que chez eux, ont imposé des guerres très loin de chez eux, ont détruit très loin de chez eux, et ont naïvement pensé, être à l’abri chez eux, derrière un rideau sécuritaire élaboré à la mesure de l’incapacité de riposte de l’ennemi extérieur qui n’a ni bombardier, ni missile de longue portée qui pourrait mettre en danger leurs populations. En Amérique, où l’intégration est une politique de renouvellement des générations, en Allemagne, une opportunité, en Angleterre, une tradition. En France, la désintégration des cultures et des différences est le maître-mot.
Ces Etats qui rivalisent de bellicisme au nom de la prépondérance économique (rudement mise en mal par la Chine et les pays émergés que sont l’Inde, le Pakistan, le Japon etc), ou de la domination raciale ou culturelle sur tout ce qu’ils considèrent comme des sous-civilisations, sont ou seront confrontés à ces chocs extrêmes qu’ils appellent terrorisme.
Ils n’ont pas pris en compte l’ennemi qui peut être le voisin, le collègue, le beauf, le coreligionnaire intolérant, le fils poreux à d’autres horizons. Ils n’ont pas pensé que les frontières ne sont pas seulement une délimitation géographique entre Etats, mais peuvent être et sont souvent culturelles, cultuelles. Les peuples et leurs cultures, se mélangeant de plus en plus, aussi différents les uns des autres, les différences devenant même un objet d’attraction dans certaines, cas des chinatowns. C’est une des résultantes de la mondialisation.
Il y a aussi le cas le plus accompli de mondialisation, qu’est l’outil Internet et son monde à part, les réseaux sociaux. Ce monde, pas aussi virtuel qu’on veut nous le faire croire qui transcende allègrement les frontières, gomme les susceptibilités raciales, favorise les contacts spontanés et facilite l’accès à la vraie information. La manipulation de l’Info devient de plus en plus ardue pour l’ancien Nouvel Ordre de l’Information qui fit les beaux jours de la désinformation sur les guerres et les souffrances des peuples plongés dans la tourmente par des enjeux dont ils ignorent les tenants et les aboutissements.
Cet outil a aussi permis à des sans-voix et sans – visages opprimés de se faire entendre et de se faire connaître, de donner ou d’exprimer leurs opinions, de mener ou poser des actes à la face du monde, mais, il a aussi créé des vocations comme ces « kamikazes » qui internationalisent leurs actes comme ce qui s’est passé en France, vendredi passé. Ce qui fait que l’ennemi dans une guerre à mille lieues, a un soldat derrière tes lignes, infiltré dans ta propre population, en est même un composant, un citoyen au-dessus de tout soupçon.
Les Internationales (politiques) que l’on croyait disparues, ont refait surface dans tous les secteurs de la lutte pour les libertés ou les oppressions. On peut y trouver les alter mondialistes de l’Economie, les Verts de l’Ecologie, le G7 ou G20 des Etats forts qui veulent le rester, mais aussi, toutes les formes d’expression des extrémismes des Etats aux individus. Internet est le lien de tout ce beau monde.
La guerre est devenue présente partout, en dehors des champs de batailles, on verra de plus en plus de soldats lourdement armés dans les villes de pays supposés en paix. Le bruit de la guerre est le quotidien de certains, mais, est une atmosphère chez d’autres. La haine engendrée par la guerre provoque la guerre de la haine. Tout ceci, ressemble à une guerre de la fin du monde.
Un bon text illustratif d ce que vivent ces pays ki ont seme la guerre hors d leurs frontieres virtuelles et ki par ricochet goutent au fruits de la haine nait de ces guerres k'ils ont seme
Bien inspiré cet Alioune NDAO!