Frontière avec le Burkina Faso : La Côte d’Ivoire dément un prétendu soutien à des groupes terroristes

L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a formellement démenti, dimanche 2 novembre 2025, une rumeur circulant sur les réseaux sociaux selon laquelle la Côte d’Ivoire aurait fourni des armes à des groupes terroristes opérant à la frontière avec le Burkina Faso. L’information, attribuée à tort au magazine Jeune Afrique, a été qualifiée de “totalement fausse” par les autorités ivoiriennes.

Dans un communiqué publié via sa plateforme “Alerte 100”, l’ANSSI précise qu’il s’agit d’une usurpation du média et d’un détournement de contenu. “Une publication relayée sur les réseaux sociaux affirme que ‘Jeune Afrique confirme qu’Abidjan envoie des armes aux terroristes à la frontière avec le Burkina Faso’. Cette information est totalement fausse”, indique l’agence. Elle ajoute que la capture d’écran diffusée est en réalité une manipulation de la publication originale, opérée par des “acteurs propagandistes”. Selon l’ANSSI, cette opération de désinformation vise à “semer la confusion et nuire à l’image du pays”, dans un contexte régional marqué par des tensions sécuritaires et une forte circulation de fausses nouvelles sur les plateformes numériques. L’agence rappelle que la Côte d’Ivoire “demeure au contraire pleinement engagée dans la coopération régionale pour la lutte contre le terrorisme et la préservation de la stabilité aux frontières”. Les autorités invitent par ailleurs les citoyens à adopter une attitude responsable face aux informations circulant en ligne. “Nous exhortons les internautes à toujours vérifier la source d’une information sur des canaux officiels et fiables avant de la partager”, recommande la plateforme “Alerte 100”, qui s’est donnée pour mission de traquer et signaler les “fake news” susceptibles de porter atteinte à la paix sociale.

L’ANSSI conclut son communiqué sur un appel à la vigilance collective : “Ne soyez pas complices de la désinformation ! Ensemble, luttons contre la désinformation et protégeons la paix sociale.” Une mise en garde qui intervient alors que plusieurs pays de la sous-région multiplient les initiatives pour contrer la propagation de contenus trompeurs liés aux enjeux sécuritaires.

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