La cour d’appel de Paris a accepté la demande de mise en liberté de l’ex-président ce lundi.
Nicolas Sarkozy a quitté la prison de la Santé et regagné son domicile, après 3 semaines de détention.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy est sorti libre, ce lundi après-midi, de la prison de la Santé à Paris, après vingt jours d’incarcération. Condamné fin septembre dans l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007, il avait été écroué le 21 octobre avant de former un recours.
La cour d’appel de Paris, qui examinait ce lundi matin sa demande de remise en liberté, a décidé de le placer sous contrôle judiciaire, estimant que les conditions ne justifiaient plus son maintien en détention.
Les motifs de la libération
Dans son arrêt, consulté par l’AFP, la cour souligne que Nicolas Sarkozy, 70 ans, présente de solides garanties de représentation. Son enracinement en France — par sa famille, sa carrière et son patrimoine — écarte le risque qu’il cherche à fuir la justice. L’ex-chef de l’État, rappellent les juges, s’est toujours présenté aux convocations judiciaires.
La cour note également qu’aucun élément ne prouve l’existence d’un risque de pression, de concertation ou de dissimulation de preuves qui justifierait la poursuite de la détention. Selon l’article 144 du code de procédure pénale, la prison ne peut être maintenue que si elle constitue l’unique moyen de prévenir de tels risques.
Un contrôle judiciaire strict
Si Nicolas Sarkozy retrouve la liberté, il reste soumis à plusieurs obligations dans le cadre de son contrôle judiciaire, dont l’interdiction de contact avec certains protagonistes du dossier et l’obligation de demeurer à disposition de la justice.
Cette décision marque une nouvelle étape dans une affaire judiciaire tentaculaire qui poursuit l’ancien président depuis plusieurs années.
Au moment où je retrouve ma liberté et ma famille, je veux dire à toutes celles et ceux qui m’ont écrit, soutenu, défendu, combien je leur en suis reconnaissant. Vos milliers de témoignages m’ont bouleversé et donné la force de supporter cette épreuve.
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) November 10, 2025
Le droit a été appliqué.…
