France : Jean-Noël Barrot réaffirme l’importance des relations avec l’Algérie

France : Jean-Noël Barrot réaffirme l’importance des relations avec l’Algérie

Lors d’une intervention à la Grande mosquée de Paris, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a mis en avant l’engagement de la France dans sa relation avec l’Algérie. Il participait au quatrième ‘’iftar des ambassadeurs’’, soulignant l’importance de ce lien malgré sa complexité, en raison d’intérêts partagés. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions récentes entre les deux pays.

Ainsi, M. Barrot a déploré les tensions actuelles, en expliquant que celles-ci ne sont bénéfiques ni pour la France ni pour l’Algérie. Une des raisons récentes de ces tensions est le renvoi de personnes jugées dangereuses par la France. En effet, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a récemment transmis à l’Algérie une liste de personnes à expulser, une démarche rejetée par Alger.

Selon un communiqué de la diplomatie algérienne, une note verbale a été remise au Chargé d’Affaires français, exprimant l’opposition catégorique de l’Algérie à cette démarche. Le texte exprime aussi la désapprobation de l’Algérie face à l’approche sélective de la France concernant les accords bilatéraux et internationaux.

Jean-Noël Barrot a souligné sa volonté de résoudre les tensions avec respect et exigence, tout en préservant les intérêts des Français, rappelant que des millions de citoyens sont liés à l’Algérie. Par ailleurs, Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée, a défendu cette institution, symbole de l’amitié franco-algérienne.

Pour contexte, les relations entre l’Algérie et la France sont historiquement marquées par des contentieux, notamment concernant des archives et des essais nucléaires. Ces tensions ont été ravivées par la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, suivie par le retrait de l’ambassadeur algérien. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a clairement évoqué la possibilité d’un rapport de force pour défendre les intérêts français.

Du côté algérien, le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé sa frustration face aux « déclarations hostiles » de la part de responsables français, soulignant la stagnation dans les discussions politiques bilatérales. Selon Anadolu, l’Algérie accuse désormais la France d’entraver un dialogue constructif.

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