Fonds des Cultures Urbaines et de l’Industrie Créative : BM Jaay, le Rappeur le Plus Productif de ces Trois Dernières Années, Snobé

Alors que les institutions publiques annoncent à grand renfort de communication leur soutien aux cultures urbaines, un constat amer s’impose : le rappeur BM Jaay, figure montante de la scène hip-hop locale et l’un des artistes les plus productifs de ces trois dernières années, est systématiquement écarté des dispositifs de financement, notamment du Fonds des Cultures Urbaines et de l’Industrie Créative. Une injustice flagrante qui soulève de sérieuses questions sur les critères de sélection, la transparence et l’objectivité de ces aides censées encourager la création.

Une productivité incontestable, un talent reconnu par le public

Depuis 2022, BM Jaay enchaîne projets sur projets. Albums, freestyles, clips, collaborations… Il ne se passe pas un trimestre sans qu’il ne propose du contenu inédit, marquant de son empreinte une génération avide d’authenticité et de créativité. Sur les plateformes de streaming, ses chiffres explosent. Sur les réseaux sociaux, il rassemble une communauté fidèle et engagée. Dans les rues, ses textes résonnent comme une voix du peuple. Et pourtant, aucun soutien institutionnel ne vient appuyer cette ascension.

Des financements qui semblent ignorer le terrain

Le Fonds des Cultures Urbaines et de l’Industrie Créative a été conçu pour aider les artistes émergents à concrétiser leurs projets, structurer leur carrière et valoriser les expressions issues de la jeunesse urbaine. Mais force est de constater que dans les faits, certains talents sont systématiquement mis de côté. Comment expliquer que BM Jaay, malgré un dossier solide, un impact culturel avéré et une régularité artistique impressionnante, n’ait été retenu ? Pourquoi certains artistes bien moins actifs et bien moins suivis bénéficient-ils de subventions pendant que d’autres, plus légitimes artistiquement, restent invisibles ?

Clientélisme, favoritisme ou incompétence ?

La situation de BM Jaay n’est malheureusement pas isolée. Elle révèle un malaise plus profond : l’opacité dans l’attribution des fonds. Beaucoup dénoncent un système verrouillé, gangrené par le favoritisme, le copinage et parfois une incompréhension totale de la réalité artistique du terrain. À quoi bon proclamer vouloir soutenir les cultures urbaines si les acteurs les plus authentiques et représentatifs ne sont pas écoutés ni soutenus ?

Un appel à la transparence et à la justice culturelle

Il est temps de remettre les pendules à l’heure. Le cas BM Jaay doit servir de signal d’alarme. Les instances décisionnelles doivent revoir leurs critères, impliquer des professionnels de terrain, rendre publiques les grilles d’évaluation et surtout écouter le public, qui est souvent le meilleur juge. L’art urbain n’a pas besoin de paillettes mais de justice. Et aujourd’hui, refuser de reconnaître BM Jaay, c’est ignorer toute une génération qu’il incarne avec sincérité.

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