FII Sénégal : Umaro Sissoco Embaló tend la main au Sénégal

Le Forum Invest in Sénégal (FII Sénégal) s’est ouvert ce mardi 7 octobre au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), sous la présidence du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, en présence de nombreuses délégations étrangères, dont celle de la Guinée-Bissau conduite par son président Umaro Sissoco Embaló. Qui prône une coopération économique durable avec le Sénégal de Diomaye Faye.

Dans une atmosphère empreinte de fraternité et de solidarité africaine, le Président bissau-guinéen a salué « l’hospitalité légendaire du peuple sénégalais » et « l’organisation remarquable » de ce forum devenu, selon lui, « une plateforme stratégique pour la coopération économique et la promotion de l’investissement au service du développement ».

Rappelant la proximité historique et culturelle entre Dakar et Bissau, M. Embaló a souligné que « le Sénégal et la Guinée-Bissau partagent bien plus qu’une frontière : un destin commun, des liens de parenté et des échanges économiques indissociables ». Pour lui, « toute avancée au Sénégal aura naturellement des répercussions bénéfiques en Guinée-Bissau, et vice versa ».

Le président bissau-guinéen a également salué la stratégie du Sénégal visant à faire du pays une plaque tournante technologique régionale, une orientation qu’il juge essentielle à l’avenir du continent. « L’avenir de l’Afrique se construira non seulement sur les infrastructures physiques, mais surtout sur le capital humain, la science, la technologie et l’innovation », a-t-il déclaré, insistant sur les potentialités offertes par la révolution numérique, les énergies renouvelables, la santé connectée et l’intelligence artificielle.

Il a indiqué que la Guinée-Bissau s’engage elle aussi dans cette dynamique, notamment à travers la digitalisation de ses services publics et la création de zones économiques spéciales destinées à attirer les investissements privés.

Mettant l’accent sur la jeunesse du continent, Umaro Sissoco Embaló a plaidé pour des investissements à fort impact social, capables d’améliorer la vie des citoyens, en particulier celle des jeunes, des femmes et des populations rurales. Il a ainsi appelé à « des modèles de partenariat intégrant les compétences locales et favorisant le transfert de technologies », condition selon lui d’un développement durable et équitable.

« L’Afrique de l’Ouest est riche de ses ressources naturelles et de sa population jeune et talentueuse. Elle a besoin d’investissements qui ne se mesurent pas seulement en chiffres financiers, mais en transformations concrètes de la société », a-t-il martelé.

En conclusion, le président bissau-guinéen a exhorté les gouvernements, partenaires internationaux et acteurs du secteur privé à conjuguer leurs efforts pour bâtir « des relations économiques équitables, profitables et durables ».
« Ensemble, ouvrons de nouvelles perspectives pour nos jeunes et nos femmes, au service de la justice sociale, de la solidarité et d’une prospérité partagée », a-t-il conclu sous les applaudissements.