Fausses accusations de viol: l’Assemblée invitée à réexaminer la législation

L’Association Pour la Protection des Droits Humains (APDH) a adressé une lettre au président de l’Assemblée nationale du Sénégal El Hadj Malick Ndiaye, appelant les députés à réexaminer la loi N°2020-05 du 10 janvier 2020, qui modifie le Code pénal de 1965 en matière de viol et de pédophilie.

Dans son courrier daté du 22 septembre 2025, l’association exprime son indignation face à des accusations de viol et de pédophilie utilisées dans certains cas à des fins de haine ou de règlement de compte. L’APDH cite l’affaire Fallou Fall, initialement condamné à 15 ans de réclusion criminelle avant d’être relaxé en appel le 27 août 2025, comme illustration de ces dérives.

L’association préconise un renforcement des droits de la défense et propose que certaines accusations infondées puissent être qualifiées comme infractions d’ordre public, permettant au parquet d’agir d’office. L’objectif est de créer un cadre juridique solide pour éviter les fausses accusations et protéger les personnes innocentées.

Dr. Mbaye Cissé, président de l’APDH, souligne que ces mesures visent à garantir une législation juste et équilibrée, capable de protéger à la fois les victimes réelles et les accusés innocents.

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6 commentaires

  1. Malick

    Des accusations gratuites de violes ont fait beaucoup de victimes au Sénégal surtout dans les villages. L’état doit revoir cette loi sur le viol, beaucoup de plaintes de viol n’est que règlement de comptes ou chantages, en tous cas dans la campagne beaucoup d’hommes en souffrent et ne savent a quel saint se voué


  2. ABT

    Ceux qui font de faux certificats médicaux attestant que telle ou telle a été violée et que c’est pas vrai , mais comme il est payé.

    Là aussi il faut non seulement des sanctions pour l’accusateur et pour celui qui a fait un certificat de complaisance


  3. Ados

    Ils doivent aller plus loin pour que toute accusation mensongère constatée dans le cadre d’une instruction en matière criminelle, visant à porter atteinte à la liberté, à la dignité et à l’honorabilité d’autrui soit réprimée automatiquement et impérativement par une peine d’emprisonnement ferme de 2 ans.


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