Le magistrat à la retraite Ousmane Kane apporte également une précision de taille sur la portée juridique de la procédure en cours. L’ancien président de la Cour d’appel de Kaolack insiste sur le caractère strictement européen de l’affaire Madiambal Diagne.
« Il faut d’abord comprendre que ce débat judiciaire, sur l’extradition ou pas de Madiambal Diagne, est purement interne », souligne-t-il avec fermeté dans L’Obs. Selon lui, le Sénégal n’a ni statut de partie, ni marge de manœuvre directe dans cette procédure.
« Le Sénégal n’y est pas partie prenante pour se défendre », insiste le magistrat, rappelant que seules les autorités françaises, et éventuellement les institutions européennes, sont habilitées à se prononcer.
L’enjeu, affirme-t-il, réside dans l’appréciation souveraine des juridictions françaises et dans la capacité de la défense à convaincre. À ce stade, ajoute-t-il, « tout se joue dans le cadre du droit européen et des garanties procédurales prévues ».
Pourquoi y a t’il un accord d’entré judiciaire entre la France et le Sénégal? Ce magistrat raconte des salades. S’agissant de l’extradition le droit européen intervient dans les affaires intérieures des états, chaque état étant libre d’apprécier sa politique d’extradition. Quand le président Mitterand avait accordé l’asile politique à des membres des brigades rouges italiens condamnés, l’Italie n’a pas pu obtenir leur extradition. Ce magistrat ce sait pas de quoi il parle
Tout à fait d’accord!