L’ancien président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’Israël avait accepté ses conditions pour un cessez-le-feu avec le Hamas, tout en exhortant le mouvement palestinien à faire de même. « Tout le monde veut que les otages rentrent à la maison. Tout le monde veut que cette guerre s’arrête ! », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social, selon l’agence Anadolu.
« Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps que le Hamas les accepte également », a poursuivi Donald Trump, menaçant le mouvement palestinien de conséquences en cas de refus. « J’ai averti le Hamas des conséquences d’un refus. C’est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre ! »
L’acceptation par Israël des conditions posées par Donald Trump n’a pas été confirmée publiquement par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu. L’Égypte et le Qatar mènent des négociations indirectes entre Israël et le Hamas depuis plusieurs semaines, visant un échange de prisonniers et la fin de la guerre à Gaza. Le 18 août, le Hamas a accepté une proposition de trêve de 60 jours, proposition à laquelle Israël n’a pas encore répondu.
L’ultimatum de Donald Trump survient alors que la pression internationale s’intensifie pour obtenir un accord de cessez-le-feu, qui mettrait fin à l’offensive militaire israélienne. Selon les autorités de Gaza, plus de 64 000 Palestiniens ont été tués depuis octobre 2023 et l’enclave est plongée dans des conditions proches de la famine. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.