Doha : Macron appelle à la fin de la guerre après les frappes israéliennes

Le président français Emmanuel Macron a réagi aux frappes israéliennes survenues le 9 septembre à Doha (Qatar), soulignant l’importance du respect de la souveraineté des États pour la stabilité régionale et réaffirmant son soutien à la solution à deux États. Après un entretien avec le président des Émirats arabes unis, Mohamed Bin Zayed, le chef d’État français a insisté sur « l’urgence accrue de parvenir à un accord permettant la libération de tous les otages et la mise en œuvre d’un cessez-le-feu à Gaza » afin d’apporter l’aide nécessaire aux Palestiniens.

Selon l’agence Anadolu, Emmanuel Macron a rappelé à son homologue émirati l’importance du respect de la souveraineté des États, « principe indispensable à la stabilité de la région ». Israël affirme que les frappes visaient des responsables du Hamas présents dans un quartier résidentiel de Doha. Ces frappes ont causé plusieurs morts, dont un officier qatari, et ont été condamnées par le Qatar comme une violation de sa souveraineté et du droit international.

Le président Macron a poursuivi ses efforts diplomatiques en s’entretenant avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim, et prévoit d’autres discussions avec des dirigeants arabes pour consolider une position commune face à cette escalade de violence. Il a souligné l’importance de relancer les négociations pour éviter un élargissement du conflit, déclarant qu’« il faut une fin à la guerre qui chaque jour met davantage à risque la stabilité régionale ».

La situation humanitaire à Gaza demeure critique. D’après les autorités sanitaires de la bande de Gaza, plus de 64 700 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués par les forces israéliennes depuis octobre 2023. Des centaines de civils ont également été tués dans des zones de distribution d’aide humanitaire ces derniers mois. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a décrit en juillet une situation de « mort et destruction sans précédent » à Gaza, marquée par une malnutrition croissante et l’effondrement du système d’aide. La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël en janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide et de garantir l’accès à l’aide humanitaire. La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé en juillet des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant pour crimes de guerre, notamment l’utilisation de la famine comme méthode de guerre.

Macron condamne les frappes israéliennes au Qatar

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