Le discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye le 22 septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies, appelant à « préparer un futur plus juste, égalitaire et harmonieux » et affirmant que « rien ne peut justifier qu’une femme soit violentée ou marginalisée », a suscité une réaction des organisations féministes du Sénégal.
Dans un communiqué rendu public le 23 septembre, elles saluent une parole « porteuse d’espoir et de reconnaissance », mais mettent en garde : « Les paroles, aussi fortes soient-elles, ne doivent pas rester de simples performances. Elles doivent être suivies d’actions concrètes et mesurables. »
Les signataires rappellent que « le Sénégal est encore très loin d’atteindre l’égalité entre les sexes », pointant la recrudescence des féminicides en 2024 et 2025, l’augmentation des cas de viols dans un contexte « d’impunité persistante », et les nombreuses dispositions du Code de la famille ou du Code pénal en contradiction avec les engagements internationaux du pays.
Parmi ces lois jugées discriminatoires, elles citent « l’âge légal du mariage fixé à 16 ans pour les filles », « le pouvoir exclusif du mari de choisir la résidence du ménage », ou encore « l’interdiction de la recherche de paternité pour les enfants nés hors mariage ». Elles dénoncent aussi « la répression de l’avortement médicalisé pour les victimes de viol ou d’inceste » et « l’absence de reconnaissance du féminicide dans la législation pénale ».
« Il est temps de passer du discours à l’action, de la ratification à l’application », insistent-elles, appelant à une réforme juridique ambitieuse, à l’harmonisation des lois nationales avec les conventions internationales ratifiées, à une parité effective dans les instances de décision et à une « tolérance zéro pour les violences sexistes et sexuelles ».
« Les droits des femmes et des filles méritent plus que des mots : ils exigent des réformes courageuses et une volonté politique inébranlable. Le temps est à l’action », conclut le communiqué, signé par une quinzaine d’organisations, dont le Réseau des féministes du Sénégal, JGEN Sénégal et le Collectif Dafadoy.
Ce que veulent ces femmes là. D’autres l’ont obtenu mais ça n’a fait que rendre leurs vies plus difficiles. Restons dans nos coutumes et nos religions. C’est mieux déh
Bravo à ces militantes. Dans un monde idéal, toute personne sensée devrait être féministe y compris les hommes. Il y a du boulots mais ne lâchez rien.
Il n’aurait même pas dû aborder ce sujet. C’est un faux problème. Il risque d’être embarqué dans un agenda obscur.
ATTENTION AUX FEMINISTES BOUNIOULA DOUGAL DÉ .
ELLES SONT TRES FORTES DENIO AY MEUNA WAKH
La violence Verbale des femmes pose problème. Elle est toujours à base des violences physiques. La bouche des femmes sénégalaises contient des missiles qui peuvent tuer