Le Forum Invest in Sénégal (FII Sénégal) s’est ouvert ce mardi 7 octobre au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. En présence de nombreuses délégations étrangères, le président sénégalais a livré un discours d’ouverture tourné vers l’avenir, plaçant la Vision Sénégal 2050 au cœur de sa stratégie de développement.
« Nous voulons bâtir une économie durable, résiliente et compétitive », a déclaré Diomaye Faye, avant de détailler les grands axes de cette vision nationale qui doit guider l’action publique dans les décennies à venir.
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de « diversifier les secteurs stratégiques » et de « valoriser les ressources naturelles, humaines et culturelles » du pays, tout en mettant l’accent sur la bonne gouvernance. « Notre objectif est de consolider une gouvernance plus inclusive, plus transparente et plus efficace », a-t-il souligné.
Au cœur de ce projet, le président a également mis en avant le rôle du capital humain, qu’il considère comme « le véritable moteur de la prospérité durable ». Selon lui, l’avenir du pays dépendra de la formation, de la créativité et de l’implication de la jeunesse.
Déclinée à travers deux plans stratégiques, le Plan 2024-2035 et le Programme 2025-2029, la Vision Sénégal 2050 ouvre des perspectives concrètes pour le partenariat public-privé et l’investissement étranger. Diomaye Faye a cité plusieurs domaines prioritaires, notamment l’agriculture et les agropoles, appelées à favoriser la transformation locale des produits et à réduire les importations alimentaires.
Le président a également mis en avant les énergies renouvelables, solaire, éolien et hydrogène vert, comme leviers d’indépendance énergétique et de développement durable. Dans le même esprit, il a évoqué les industries extractives et pétrochimiques, soulignant la volonté de promouvoir la transformation locale de l’or, du phosphate, du gaz et du pétrole.
Autres domaines porteurs, selon Diomaye Faye : l’économie bleue, à travers la pêche, l’aquaculture et les biotechnologies marines, ainsi que l’économie créative et numérique, incluant la fintech, les infrastructures technologiques et l’innovation.
« Nous voulons faire du Sénégal une plateforme d’innovation ouverte sur l’Afrique et le monde », a conclu le président, invitant les investisseurs à saisir les opportunités d’un pays « stable, ambitieux et tourné vers l’avenir ».