Dialogue politique: L’opposition pose des préalables à la main tendue de Macky Sall

Dialogue politique: L’opposition pose des préalables à la main tendue de Macky Sall

A l’occasion de la célébration de la Tabaski, ce samedi, le président de la République a encore une fois tendu sa main à tous les acteurs pour un dialogue politique et social.

Une façon pour Macky Sall d’évaluer ensemble le processus concernant les Législatives et anticiper sur  les prochaines joutes.

Mais cet appel au dialogue semble tomber dans l’oreille d’un sourd. Celle de l’opposition naturellement…

Le Pds, affirmant « son attachement au dialogue et à la concertation, fondements d’une démocratie mature et apaisée »tient à rappeler que « sourd à toute forme de concertation, Macky Sall n’a jamais prêté oreille aux appels et préoccupations de l’opposition ».

A en croire les frères de Me Abdoulaye Wade, il n’est pas possible « d’instaurer la confiance et se concerter sur les questions essentielles de notre démocratie sans au préalable ».

Lesquels préalables s’articulent, entre autres, autour de la restauration du consensus, la mise en place d’un organe indépendant de supervision et contrôle du processus électoral en lieu et place de la Cena, l’installation d’un conseil constitutionnel capable de neutralité, l’audit indépendant du fichier électoral…

“Il faut d’abord restaurer la légitimité républicaine des institutions pour appeler au Dialogue”, selon Abdoulaye Mamadou Guissé, leader du Mcss (Mouvement culturel pour le salut du Sénégal) .

Et le Mps/Selal déclinant l’offre du président Macky Sall, a souligné que cet «appel à la concertation» n’est que la première étape du plan de fraude mis en place pour confisquer la volonté des Sénégalais en 2019.

Et Mamadou Bamba Ndiaye d’inviter instamment  l’opposition à se réunir d’urgence pour élaborer une position et une démarche communes face à cette nouvelle entreprise de fraude.

Aussi pose-t-il lui aussi des préalables:  aucun changement ne sera apporté au mode d’élection du président de la République, toute idée de suppression du deuxième tour est exclue; Karim Wade, Khalifa Sall et tous les candidats éventuels de l’opposition auront le droit de se présenter aux suffrages des Sénégalais en 2019; une personnalité ou une commission nommée d’accord-parties sera chargée d’organiser les concertations….

Et Cheikh Gueye, mandataire départemental de Dakar de la liste  Manko Taxawu Senegaal leur emboîte le pas. « Sur quoi allons-nous dialoguer? Comment dialoguer? », s’interroge-t-il. non sans mettre en exergue des préalables à toutes retrouvailles: Tirer les leçons des joutes passées…

7 COMMENTAIRES
  • BEUZ

    Diozo Je respecte ton point de vu mon frère.j’avais vote pour macky en 2012 mais franchement…tout ce qu’on lui demande c’est de travailler encore et encore.le Sénégal est un pays très pauvre mais malheureusement nos dirigeants passent trop de temps a faire des choses inutiles.moi je ne suis militant d’aucun parti politique je fais juste un constat.

  • diozo

    tu es incorrect ,l’ opposition est en perte de vitesse irresponsable, mal intentionnée , le président macky sall reste le maitre du jeu.

  • BEUZ

    C’est un piège faut pas répondre a son appel.macky sait qu’il est très mal parti pour 2019.tous cela par ce qu’il a trop joue avec le feu en gaspillant trop de temps et d’énergie a combattre ses adversaires politiques.l’affaire khalifa sall est sa plus grande erreur politique.je crois qu’il n’a pas retenu les leçons de l’échec de Wade en 2012.Ce que le peuple attend de lui c’est qu’il regle les problèmes du pays et non pas utiliser la justice a des des fins politiques.

  • Faye Bretagne

    Ta gueule dialogué en mettant des opposants en prison les sénégalais n’ont pas se temps tu nous en merde avec tes déclarations mal saine

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