« Nous devons discuter« , propos du président Macky Sall, le jour de la Tabaski. Le débat sur le dialogue entre l’opposition et le régime en place s’est encore invité, pour la énième fois. Le Chef de l’Etat tend la main à l’opposition et à toute la classe politique. Il s’est aussi prononcé sur la tenue des élections législatives du 30 juillet dernier.
« Il est vrai que par moments, il y a des tensions naturelles liées à des élections. Ce sont des moments intenses de compétitions. Une fois que cette compétition est derrière nous, nous devons pouvoir et j’en profite pour lancer un appel à la classe politique, déjà évaluer ensemble le processus que nous venons de vivre concernant les élections législatives et anticiper sur ce qui va venir, puisque nécessairement, il y aura des choses à modifier« , confie le chef de l’Etat.
Ainsi, selon le président Macky Sall, la difficulté s’est trouvée avec la pléthore de listes notés, 47 au total. Sur ce, il est d’avis que s’ils ne prennent pas des « mesures particulières » par rapport à un certain nombre de situations, il arrivera un moment où il sera impossible d’exercer le vote, parce que, d’après lui, « nous serons dans une confusion totale et généralisée« .
Il appelle ainsi à un dialogue : « Il y a un an et demi, j’avais lancé le 28 mai 2016, la journée nationale du Dialogue. Je reste ouvert au dialogue. Je suis un homme d’ouverture et je pense que ce pays, nous ne pourrons pas le construire sans nous parler les uns et les autres. Nous devons discuter, échanger sur l’amélioration continue du système électoral sénégalais, qui fait partie des meilleurs systèmes africains. Il ne faut pas que nous nous auto-flagellions, le Sénégal est une démocratie de référence avant même que je ne sois à la tête du pays. Et, cela va continuer. Personne ne peut remettre en cause ces processus qui sont ancrés, qui sont aujourd’hui des acquis de notre pays. Maintenant, il faut que les uns et les autres puissent accepter de se parler et je tends la main à la classe politique « .