La nomination de l’ambassadeur Seydou Nourou Bâ à la présidence du Comité de concertation sur le processus électoral fait grincer des dents dans l’opposition significative. Elle liste les urgences ailleurs…
Le Pds et le Rewmi n’entendent pas participer à « un semblant de consensus pour avaliser un coup d’Etat électoral ». Pour Déthié Fall de Rewmi, « les urgences sont ailleurs et qu’il faudra les régler pour que le dialogue politique puisse se tenir ».
«Le président de la République ne peut pas continuer à instrumentaliser la justice à des fins politiciennes pour justement écarter des adversaires politiques, comme ce qu’il est en train de faire avec Khalifa Sall, et nous demander de dialoguer », peste-t-il dans L’Obs.
«Je connais Seydou Nourou Bâ fonctionnaire sérieux et diplomate compétent. Par contre, je ne lui connais pas de compétence particulière en matière de processus électoral », déclare l’ancien Premier ministre, Abdoul mbaye dans Walf.
Et Babacar Gaye de s’interroger: « Est-ce que ça change quelque chose?« . Selon le porte-parole du Pds, « cette décision ne saurait engager le Pds et ses alliés de la coalition gagnante Wattu Senegaal. Le Pds et ses alliés n’acceptent pas cette proposition saugrenue issues des non-alignés et des partis de l’opposition ».
D’après Mamadou Diop Decroix, la désignation va au-delà d’une personne. « Il lui faut des assesseurs à diriger les débats pour l’aider », plaide-t-il dans Vox Populi.
«Qui est nommé, attend de celui qui l’a nommé sa feuille de route. Nous allons attendre sa feuille de route pour savoir ce que Macky Sall veut, parce que c’est lui qui doit dire ce qu’il eut et ce qu’il décide faire », embraie, dans L’Obs, Maguette Sy, membre du comité directeur du Pds.
En dernière instance, Zator Mbaye, de Bby et responsables des jeunes l’Afp, d’édulcorer le « bissap » de l’opposition. « L’opposition n’a plus d’excuses pour ne pas dialoguer».