Décès de leur bébé à la crèche : Les Dia réclament justice contre La Cigogne Bleue

« Que justice soit faite pour notre enfant décédé à la Cigogne Bleue ce lundi 30 novembre 2020 ». C’est la volonté de Magor Dia, père du bébé de 10 mois décédé alors qu’il était confié à la Crèche La Cigogne Bleue, sise à Sacré-Coeur 3. Malgré l’autopsie qui décharge ladite crèche, il pense qu’il y a des zones d’ombre dans cette affaire.
Autopsie
« Ce lundi 30 novembre 2020 vers 13h30, la directrice de la crèche la Cigogne Bleue nous a appelé pour nous informer de la rejoindre au Samu municipal. Lorsque nous sommes arrivés 10 min après sur les lieux, le médecin nous annonce tout simplement le décès de notre petit garçon de 10 mois. Un décès qui serait survenu avant son arrivée à l’hôpital », a regretté le père du bébé. D’après le certificat de genre de mort délivré par le Dr Abdou Magib Gaye de l’hôpital Aristide Le Dantec, le bébé serait mort « à la suite d’une asphyxie secondaire » et qu’il y a « absence de signe traumatique et de trace de violence ». En clair, c’est au moment où on lui donnait à manger que l’enfant s’est étouffé et les aliments seraient passés par les voies respiratoires.
Zones d’ombre
Une thèse difficile à avaler pour le père de l’enfant selon qui, il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette affaire. Car, le lendemain du drame, un médecin légiste de l’hôpital Le Dantec, a réalisé une autopsie mais leur a demandé de patienter 10 à 15 jours. Et malgré l’absence de ce document médical, le bébé a été inhumé après la remise par le commissaire de Dieuppeul d’un permis d’inhumation non signé par le procureur. Autre chose très bizarre, confie le père « c’est que quand je suis venu, le médecin m’a dit que la directrice de la crèche est venue avant moi pour les résultats d’autopsie et a payé des frais qui s’élèvent à 15 mille francs Cfa. » En plus, poursuit-il, dans Le Quotidien, « le jour des faits, les habits de l’enfant ont été changés avant qu’il soit conduit à l’hôpital. »
Justice
Aujourd’hui, les parents de l’enfant se posent les questions suivantes : pourquoi la police n’a-t-elle pas fait d’enquête sur les lieux ? Pourquoi le Procureur n’a pas signé le permis d’inhumer ? Qu’est-ce qu’on a fait manger à leur enfant ? En attendant des réponses à ces interrogations, la famille a commis l’avocate Me Borso Pouye pour suivre le dossier. La famille n’exclut pas non plus de porter l’affaire auprès des défenseurs des droits humains, ainsi qu’au niveau des associations de défense de la petite enfance.
repose en paix petit ange . vous la famille ne laissez rien éclairées cette affaire, c trop simple
je salue l’attitude du père d’avoir porté plainte; Les sénégalais doit avoir cette culture de la Justice…!
????????????courage au parents c’est vrement dure de perdre un enfant, surtout dans ses circonstances, que dieu eclairsisse tout cette histoire, et vous donne le courage de le surmonté ????????