Dahra-Djolof : 100 tonnes d’aliment de bétail et un plaidoyer pour les acteurs de la Tabaski

À moins de deux semaines de la Tabaski, c’est sous la canicule que le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Ba a visité le foirail de Dahra Djolof, classé deuxième au niveau national après Diaobé
Ce marché local affiche une offre abondante de moutons, accessibles à toutes les bourses. C’est du moins le constat fait par Alpha Ba, lors de sa visite sur le terrain. A ses côtés le préfet de Linguère, Modou Thiam, Khar Ndoffène Diouf, chef de cabinet du président de l’Assemblée nationale, l’honorable député Saye Cissé , les acteurs du secteur de l’élevage et les autorités locales.
Alpha Ba a salué la bonne dynamique du marché et les efforts consentis par les éleveurs pour avoir des résultats escomptés.« Le foirail de Dahra est bien fourni et quand on voit le marché de Dahra ainsi bien fourni, cela nous rassure par ce que cela signifie que la production locale est en train de monter en puissance. Dahra reste aujourd’hui par excellence le lieu d’exposition et de commercialisation de la production locale sénégalaise.
Une production qu’il faut encourager, accompagner pour leur permettre de monter en quantité et en qualité pour combler le gap qui nous pousse chaque année à recourir à des pays voisins pour combler le déficit que nous avons au Sénégal», a laissé entendre le Secrétaire d’État, avant d’annoncer la mise à disposition de 100 tonnes d’aliment de bétail pour soutenir les acteurs de l’opération Tabaski.
« Comme nous le faisons chaque année, cette année un dispositif a été mis sur place, l’accompagnement en terme d’aliment de bétail. Pour le département spécialement, c’est 100 t d’aliment de bétail qui sont mis à la disposition des acteurs impliqués dans l’opération de tabaski » note t-il.
Selon M. Ba, il y a le problème de l’accès aux financements qui est posé. Pour éviter ce scénario, cette année le FONSTAB (Fonds d’appui à la stabulation) a pris les devants. Il y a aucun dossier soumis au FONSTAB et qui n’a pas été financé.
Une occasion saisie par les éleveurs pour égrener un chapelet de doléances. La cherté persistante des aliments de bétail, le manque d’éclairage public dans le foirail, la sécurité insuffisante autour des points de vente, l’absence d’espace dédié au pastoralisme pour développer durablement l’élevage.
Massamba Ndiaye
Ne pas investir sur les aliments pour bétail destiné à la tabaski …
Ne cherchez pas à vous casser les méninges pour le blanchiment des milliards détournés. On vous surveille!
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