Crise au Sénégal : le Ministère de la Justice paralysé par une grève de 48 heures
Les travailleurs du secteur judiciaire au Sénégal ont lancé un mouvement de grève de deux jours, débutant le jeudi 14 mars, pour exprimer leur mécontentement à l’égard de la gestion du ministère par Me Aissata Tall Sall. Selon un communiqué du Syndicat des travailleurs de la justice (SUTJUST), la période où Me Sall dirige la chancellerie est décrite comme une véritable ‘calamité’ engendrant une ‘faillite totale’ des services publics de justice pour les citoyens sénégalais.
Le SUTJUST affirme que depuis la nomination de Me Sall, le fonctionnement de la justice s’est complètement arrêté. Le syndicat reproche à la ministre d’avoir ignoré les revendications du personnel judiciaire, les forçant ainsi à poursuivre leur grève pour éviter ‘une injustice irréparable’. À cela s’ajoute l’absence de communication de deux projets de décrets devant atténuer les répercussions de ‘graves falsifications’ effectuées auparavant au ministère, lesquelles auraient pu être résolues ou empêchées par une simple signature présidentielle.
Les grévistes appellent directement le Président de la République à intervenir pour trouver une issue à cette situation, faute de quoi les séquelles causées par les actions de Me Sall et de son prédécesseur, Gallo Ba, pourraient infliger des dommages ‘irréparables’. En conséquence, les travailleurs de la justice ont décrété une cessation d’activité pour les 14 et 15 mars, persistant dans leur lutte pour le respect de leurs droits.
Ce qui se passe est inadmissible.
Une grève illimitée qui ne dit pas son nom.Les usagers que nous sommes, courons derrière ,quid un casier judiciaire,quid un certificat de nationalité.Les jeunes qui préparent des concours risquent la forclusion sous l’indiférence des grévistes,et de l’état du Sénégal.Les dégâts collatéraux sont là .Que faire?
Que reproche-t-il au ministre de la justice ?
C est dommage. Maintenant ce sont des syndicats qui veulent tenir l’état en otage. Attendons la prochaine république. Wait and see