Coronavirus en France : Un député propose une amende de 300 euros contre les masques usés jetés par terre

Des masques usagés jetés par terre au risque de finir dans la nature ou qui s’égarent dans les poubelles destinées au tri sélectif préoccupent les parlementaires Français. Ces déchets d’un nouveau type, potentiellement contaminés, inquiètent les collectivités et soulèvent un épineux défi environnemental.

Des masques chirurgicaux jonchent les trottoirs à l’heure du déconfinement, contrecoup de leur port généralisé : si le phénomène reste limité, des municipalités réclament des pouvoirs de verbalisation renforcés. « On ne peut pas dire que c’est massif », mais les éboueurs municipaux, déjà équipés de protections renforcées, « réagissent fortement.

C’est le symbole de ce qu’il ne faut pas (accepter) si l’on veut éviter une nouvelle vague » de l’épidémie, observe Paul Simondon, adjoint à la propreté de la mairie de Paris.

Si les villes peuvent déjà sanctionner d’une amende de 68 euros le jet de détritus sur la voie publique, « avec les masques on doit pouvoir sanctionner beaucoup plus lourdement, on a besoin d’une capacité de verbalisation réellement dissuasive », insiste-t-il.

« On en voit dans les caniveaux, sur le bord de mer, beaucoup sur les parkings des grandes surfaces », renchérit Eric Pauget, député (LR) des Alpes-Maritimes, qui propose une amende relevée à 300 euros.

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