Conflit en RDC : Un échange inédit entre le FRAPP et l’ambassadeur du Rwanda

Suite à l’interdiction du sit-in prévu devant l’Ambassade du Rwanda par le préfet de Dakar, l’Ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Jean-Pierre Karabaranga, a pris l’initiative d’organiser une rencontre avec le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP).
Selon le Frapp, cette rencontre a permis un échange constructif sur la situation actuelle en République Démocratique du Congo (RDC), notamment concernant les violences liées au groupe M23 et le rôle présumé du Rwanda.
« Lors de cet échange, le FRAPP a exprimé sa solidarité avec le peuple congolais, appelant à la fin des violences et au respect de la souveraineté de la RDC. L’organisation a réaffirmé son soutien aux efforts visant à mettre fin à la guerre et au pillage des ressources naturelles, soulignant la nécessité d’une résolution pacifique du conflit », rappelle un communiqué.
Le FRAPP a rappelé que l’argument du génocide, loin de résoudre le conflit en RDC, a plutôt exacerbé la situation, et que des solutions politiques et diplomatiques sont essentielles pour une paix durable.
D’après la même source, l’Ambassadeur du Rwanda a présenté une analyse détaillée des tensions socio-politiques qui alimentent ce conflit, tout en appelant à une approche de dialogue et de compréhension mutuelle pour éviter les erreurs du passé.
« Le FRAPP, tout en exprimant son désaccord sur certains points concernant la situation en RDC, a apprécié la possibilité d’échanger de manière ouverte avec l’Ambassadeur. Cette rencontre a permis de clarifier les positions de chaque partie et a renforcé la volonté de dialogue pour un plaidoyer panafricain en faveur d’une solution pacifique à cette crise », poursuit le communiqué.
Le FRAPP appelle à une mobilisation panafricaine pour soutenir la paix, la stabilité et la souveraineté des peuples africains, tout en reconnaissant l’importance d’un dialogue inclusif pour résoudre les conflits internes et régionaux.
Ces gens de frapp doivent savoir qu’ils ne sont légitimes qu’ici au Sénégal et s’en arrêter là