Le Sénégal a accueilli le lancement de l’édition du 22ᵉ concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), en présence du ministre de l’Enseignement supérieur. Organisé tous les deux ans, ce concours évalue les candidats dans les domaines des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, et constitue une étape clé pour accéder au grade de Maître de conférences, équivalent du grade de rang A.
Selon le professeur Souleymane Konaté, secrétaire général du CAMES, l’événement rassemble 113 candidats provenant des pays membres, évalués par une trentaine de jurys venus des 19 États membres. « Il s’agit de passer à un grade qui confère à la fois des responsabilités et des compétences en matière de formation, d’enseignement et de recherche », a-t-il souligné.
Le concours repose sur des standards internationaux stricts et est encadré par trois documents : l’accord relatif au concours, le code d’éthique et de déontologie du CAMES, et la charte des membres du jury. Les candidats sont invités à faire preuve de persévérance et d’excellence, tandis que le jury doit respecter scrupuleusement ces règles pour garantir la crédibilité de l’institution.
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, le professeur Alioune Badara Kanji, a également été remercié pour avoir abrité ce prestigieux concours, qui contribue à former des ressources humaines de qualité au service des États africains. « Il est important, car ce concours participe à l’avancement des candidats dans les spécialités des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion. Nous accueillons divers candidats issus des pays membres du CAMES, et aujourd’hui coïncide avec la cérémonie de lancement que le ministre de l’Enseignement supérieur a bien voulu présider », a-t-il ajouté.



