Colorado State University : Une bourse d’études annuelle de 25.000 $ en mémoire de Djibril Diol

Djibril Diol n’est plus, mais chaque année, le Colorado State University (CSU) et la ville de Denver où il résidait se rappelleront de son nom. C’est le souhait de l’université américaine, en lançant cette bourse d’études annuelle d’environ 13 millions de francs Cfa (25.000 dollars).

Une initiative prise en collaboration avec Kiewit Corp, l’entreprise où Diol avait décroché son premier job comme ingénieur génie civil. Et en mémoire à son ancien employé, l’entreprise de construction a déjà versé 12.500 dollars, la moitié du montant de la bourse, en guise de participation.

Pour cette première édition, le public est aussi appelé à contribuer sous forme de found raising mais l’USC a tenu à donner son assurance quant à la pérennité de ce geste. « Cette bourse d’études sera inscrite en permanence dans le programme de l’université pour pérenniser l’héritage de Diol à l’université de l’Etat de Colorado », a précisé l’université américaine sur son site web.

D’autres personnalités ont aussi joué leur partition dans ce devoir de mémoire à « Djiby » comme on l’appelait à l’université. Ousmane Ba, ami proche du défunt, a été d’un grand apport dans ce symbolisme. L’idée première serait d’ailleurs venue de lui.

Interviewé mardi passé par la chaine ABC7, Ousmane déclarait avec beaucoup d’émotion : « c’est mon frère, je l’ai fait pour lui », lit-on toujours dans Les Echos. Ba, qui connaissait bien Djibril, espère que son copain sera content de voir son nom inscrit dans les annales. D’autres témoignages ont été faits à l’occasion de cet anniversaire de décès.

Jason Proskovec, un ancien collègue de Djiby avec qui il s’entretenait beaucoup, a rappelé le souhait de Djiby de transférer ses compétences au pays et servir surtout le milieu rural. Et à propos de cette bourse d’études, Jason affirme que connaissant Djibril, « cela signifierait beaucoup pour lui d’avoir ce souvenir vivant en sa mémoire », avant de conclure qu’on aurait dû voir ce grand sourire qu’on lui connaissait sur son visage.