Chantier du Bus Rapid Transit : la préférence étrangère dénoncée…

Le projet du Bus Rapid Transit (BRT), lancé lundi par le président de la République, Macky Sall, à Guédiawaye dans la banlieue Dakaroise, n’a pas seulement fait des heureux. Le Syndicat des Travailleurs de la Construction des Bâtiments et Travaux est monté au créneau pour décrier la relégation de l’expertise et de la main d’oeuvre locales par l’Etat.

Les bailleurs du BRT alertés…

En effet, les travaux du BRT ont été confiés à une entreprise chinoise, la même qui a construit l’autoroute Ila Touba. Et selon les techniciens affiliés au STCBT, «cette entreprise Chinoise n’a aucun respect de la législation du travail en vigueur au Sénégal». Le Secrétaire général,  Jaraaf Alassane Ndao, a d’ailleurs annoncé que « le syndicat va dresser un mémorandum aux partenaires techniques qui ont financé le BRT pour leur faire part des manquements des Chinois ».« Nous considérons que le lancement du BRT n’est pas reluisant pour nous, pour la bonne et simple raison que c’est la même entreprise chinoise qui a réalisé l’autoroute ILa Touba qui a gagné ce projet, financé par la Banque mondiale, le Fond Vert pour le Climat et la Banque Européenne d’Investissement à hauteur de 300 milliards », a-t-il décrié.

L’expertise et la main d’oeuvre locales délaissées

Jaraaf Alassane Ndao a en outre regretté la mise en rade des entreprises nationales dans la réalisation du projet « Aujourd’hui, aucune entreprise nationale ne participe aux travaux. Tout a été donné aux Chinois et je pense que les acteurs du secteur privé national n’ont rien à gagner avec ce projet ».

L’option d’une joint-venture pour bosster la qualité des ouvrages 

Toutefois, précise le SG du STCBT, les travailleurs de la construction des bâtiments et travaux ne rechignent pas à la présence des multinationales au Sénégal.  Seulement « il faudrait établir des liens pouvant permettre à nos entreprises de travailler avec les multinationales, dans les grands chantiers. Il estime qu’avec l’échange d’expérience et le transfert de technologie, les entreprises nationales pourront devenir plus compétitives.

Dénonciation contre les Chinois pour non-respect de la législation

Une révélation du syndicaliste « travailler dans une entreprise chinoise, c’est infernal. C’est de l’esclavage pur et dur, du fait du non-respect de notre législation. Et je pense que sur ce plan là, l’Etat doit être plus regardant, plus ferme vis à vis des partenaires Chinois ».

7 COMMENTAIRES
  • Mamadou Faye

    Parceque nos entreprises font mal les travaux publics et puis dans ce pays ya trop de voleurs de derniers publics

    • Xalasss

      En plus si c’etait un projet de 6 mois, ils vont faire 3 ans, en le faisant mal.

  • Dave

    Et y mettent beaucoup e temps et bloquent tout le pays donc vive les chinois et autres

  • mbaye

    Le TER au point mort. Le BRT en envol. Le bus rapide sera abandonné l’année au profile d’un Bâteau volant. Quelles sont les aérogares qu’il désertera ?? M. Fast-track nous le dira au Fast-food du Palais.

  • Ndiobo Sow Saakal

    Waathiathia est corrompu et parresseux.
    APR est une association de malfaiteurs.

  • Waadji

    Mamadou Faye, Dave, Xalass vous êtes tous des complexés et vous êtes en retard. L’expertise nationale est reconnue dans les pays de la sous région. Les entreprises sénégalaises du BTP sont aux normes standards et savent respecter les délais. Comment peut-il préférer ses entreprises sénégalaises à des chinois qui exploitent vos compatriotes, qui ne font aucun investissement, qui n’achètent ni immeuble, ni parcelle et ne sont même pas immatriculés au registre de commerce et paient 0 impôts ?!

  • Boyo

    Bien dit!

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