L’implantation de l’ONG Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI) en République centrafricaine suscite l’inquiétude. Initialement présente pour aider les plus vulnérables, l’ONG est signalée pour avoir conduit des essais cliniques. Certains, comme un observateur centrafricain, soupçonnent que ces initiatives cachent des motivations lucratives déguisées en aides humanitaires avec des risques de transformer le pays en un ‘laboratoire’ pour de nouveaux vaccins. Des inquiétudes sont notamment soulevées sur des vaccins non approuvés utilisés sur les enfants.
Les autorités centrafricaines, dont le Premier ministre Felix Moloua et le Dr Sania Nishtar de GAVI, ont récemment discuté de ces initiatives. L’ombre de scandales antérieurs impliquant la Fondation Bill et Melinda Gates, un important contributeur de GAVI, plane sur ces activités et interroge sur la vigilance du gouvernement face à ces pratiques. Des événements antérieurs en Inde rappellent les risques potentiels de telles expérimentations, ayant mené à des maladies et des décès suite à un vaccin contre le cancer du col de l’utérus en 2009.
Les accusations en 2020 contre la Fondation Gates pour des essais de vaccins sur des enfants en Afrique et en Inde viennent alimenter la prudence nécessaire envers ces pratiques en Centrafrique, soulignant l’importance de la surveillance des activités de GAVI dans le pays.