Casamance : Le processus de retour des déplacés du conflit en cours
En Casamance, le processus de retour des déplacés est en cours, a annoncé ce vendredi 11 octobre Robert Sagna. Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ne s’y oppose pas, à l’exception de quelques zones délicates où des efforts restent à faire, a reconnu le coordonnateur du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC).
Pour le coordonnateur du Grpc, les obstacles militaires au retour des déplacés sont à ce jour levés dans beaucoup de zones abandonnées du fait conflit. Robert Sagna d’expliquer que ceux qui désirent retourner chez eux peuvent le faire sans être inquiétés, surtout dans la zone Nord. « C’est une réalité dans la partie Nord de la Casamance. Le retour est plus effectif. Beaucoup de combattants ont regagné leurs maisons, leurs villages« , a-t-il déclaré sur Rfm, indiquant qu’un programme important d’aide à la réinsertion est en cours. Et dire qu’après l’hivernage, ceux qui auront reconstruit leurs cases, auront l’assistance du Grpc pour la réinsertion sociale. Selon M. Sagna, le processus s’accélère dans la partie Nord et va également démarrer dans la partie Sud de la Casamance.
Situation complexe dans les zones proches du Mfdc
Mais il reconnait que le tableau n’est pas le même partout en Casamance. La situation est plus complexe dans les zones proches des positions du Mfdc. « Il y a des zones où c’est plus délicat lorsque par exemple, vous voyez la zone de Mbissine, compte tenu de la proximité des camps des rebelles, comme on appelle les combattants du Mfdc, de leur proximité avec ce village, ils ont eu des réticences à laisser les villageois revenir simplement parce qu’ils craignent les forces de l’ordre, l’Armée etc. Mais de plus en plus, on les rassure que l’Armée n’est pas là pour leur faire la guerre« , a expliqué Robert Sagna qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de distribution d’équipements aux associations régionales de personnes en situation de handicap.
Dans ce dossier on n’entend jamais les 2 chiens de race sonko et Guy marius sagna , Paradoxale
I’armée n’est pas là pour faire la guerre aux rebelles. Quels propos scandaleux !
C’est vrai que l’armée est là pour faire la guerre aux rebelles, mais comme pour faire des omelettes il faut casser des oeufs, l’armée a fait des victimes collatérales. C’est indéniable qu’il y a eu des enlèvements et exécutions sommaires de civils par l’armée, exemple : 1 Mamadou Diédhiou est signalé comme rebelle ou soutien de rebelles, je tombe sur le mauvais check point et ma famille après une longue attente est obligée de faire mon deuil, il y en a plein que les soldats sont allés cueillir dans leur sommeil pour les exécuter froidement exemple le village frontalier de Kanaw 9 jeunes qui n’avaient rien à voir avec la rébellion. Vous n’allez pas quand même faire croire que tous ceux qui sont tombés sous les balles militaires étaient des rebelles. De leur côté les supposés rebelles ont infligé à d’innocents désarmés une mort des plus atroces qui dépasse l’imagination humaine. Il n’y a pas de guerre propre et la mémoire humaine n’est pas courte.
quels sont.franchement ceux qui profitent depuis quarante ans de cette guerre inutile ?