Bonne nouvelle pour le Sénégal et la Guinée ! Un financement important vient d’être approuvé pour la construction…

Bonne nouvelle pour le Sénégal et la Guinée ! Un financement important vient d’être approuvé pour la construction…

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a validé, le 27 novembre 2024 à Abidjan, un financement de 80,93 millions de dollars (soit prés de 50 milliards de F CFA) en faveur du Sénégal et de la Guinée. Ce soutien permettra de réaliser le projet d’aménagement de la route inter-États reliant Labé, Mali (ville), Kédougou et Fongolembi.

Le Sénégal recevra 41,47 millions de dollars, tandis que la Guinée bénéficiera de 39,46 millions de dollars. Ces fonds, issus du guichet à taux concessionnels de la Banque africaine de développement, visent à construire et à bitumer ce corridor stratégique. L’objectif est de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays, d’améliorer la résilience des populations locales et d’accélérer l’écoulement des produits agricoles, sylvicoles, pastoraux et miniers.

Un corridor stratégique pour le commerce régional

La nouvelle route offrira aux transporteurs maliens une alternative pratique pour atteindre le port de Conakry via le corridor sud Dakar-Bamako, qui traverse Kédougou. Par ailleurs, la construction de pistes rurales associées facilitera l’approvisionnement en intrants agricoles et l’acheminement des récoltes vers les principaux centres de consommation.

Le projet prévoit 240,71 kilomètres de route en béton bitumineux résilient au climat, répartis entre 178,11 kilomètres en Guinée et 62,60 kilomètres au Sénégal. Ces routes, conçues en 2×1 voies de 3,60 mètres avec des accotements de 1,5 mètre, seront cofinancées par la Banque islamique de développement (BID), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et les gouvernements des deux pays. À cela s’ajoutent 150 kilomètres de pistes rurales (100 kilomètres en Guinée et 50 kilomètres au Sénégal) ainsi que 20,26 kilomètres de voiries en pavé dans des zones urbaines : 14,26 kilomètres à Labé et Mali (Guinée) et 6 kilomètres à Kédougou (Sénégal).

Un projet au service de l’intégration régionale

Selon Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest, « la Banque africaine de développement est un partenaire stratégique dans le secteur des transports en Afrique de l’Ouest et au-delà. Son intervention dans ce projet illustre son leadership en matière d’infrastructures, contribuant à l’intégration régionale et à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine ».

Ce projet bénéficiera directement à une zone regroupant plus de 1,37 million d’habitants, soit près de 4,76 % de la population combinée du Sénégal et de la Guinée en 2020.

7 COMMENTAIRES
  • Pape

    Donc 63km a 41 millions pour le Sénégal
    Et 178km a 39 millions pour la Guinée

  • ibsondio

    sa wayy CONS de pastéfiens de cons?La demande de financement pour ce projet a été déposé depuis 2023 et c ‘est aujourd’hui que le conseil d’administration de la banque l’a approuvée et vous nous parlez de Diomaye. Est ce que vous aviez entendu diomaye ou sonko ou n importe quel ministre de sonko parler de ce projet, NON. Parce que ils n’en savez rien.

    • malick Ndiaye

      On peut bien jubiler en scandant Diomaye-Sonko parce que nous pouvons être sûr qu’il n’y aura ni surfacturation ni retro commissions in cha ALLAH la spécialité de Macky, le pauvre type assis sur des milliards volés au peuple.

  • Idima

    Il n’y a pas de développement sans infrastructures. Une agriculture sans routes d’accès ou pistes de production dans les champs ou fermes est sans avenir est condamnée à mort. Comment parler d’industrie sans électricité , routes chemin de fer , ports pour l’accès aux matières premières et la vente des produits finis. Idem pour la pêche. Des routes délabrée ou inexistantes n’ont jamais contribué à développer un pays où créer des emplois.
    L’économie, c’est un tout. Arrêtons le populisme et la démagogie. Prenons exemple sur les pays asiatiques : éducation, infrastructures, formation professionnelle rigueur dans le travail et discipline. Il n’y a pas de solution miracle.

  • Malick

    Faut pas vous focaliser sur la construction des routes et ponts des stades et arènes de lutte, le problème des sénégalais est ailleurs. Trouver des moyens permettant à la jeunesse de pouvoir travailler, c’est ça l’objectif no1.
    Le développement c’est l’agriculture, la pêche ,et l’élevage suivi par l’industrie et les infrastructures routières.
    IL FAUT BEAUCOUP MISER SUR L’AGRICULTURE, L’ÉLEVAGE ET LA PÊCHE SI VOUS VOULEZ QUE LES AUTRES MARCHENT ET QUE LA JEUNESSE TRAVAILLE

  • Sana

    Vive diomaye et sonkooooooo

    • DOUMBOUYA

      Sanassy

Publiez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *